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Clémentine Hélène-Dufau, Affiche de lancement de La Fronde (1897) Collection privée
Le
20 November 2018,
En 1897, Marguerite Durand
(1864-1936) fonde un journal unique en son genre :
La Fronde,
“rédigée, composée, administrée uniquement par des femmes”.
Incroyable : tout le personnel du journal est féminin, des rédactrices aux typographes. Sa fondatrice s’entoure de professionnelles de la plume comme Séverine (1855-1929) qui avait dirigé Le Cri du Peuple à la mort de Jules Vallès.
La Fronde paraît sous forme de quotidien pendant six ans, puis mensuel pendant un an et demi.
Le journal attache une importance marquée aux questions relatives à l'éducation, au travail des femmes -"à travail égal salaire égal" - et à tout ce qui doit contribuer à l'égalité entre les sexes. Mais c'est aussi un journal d'information généraliste, laïc et républicain, qui traite aussi bien de politique, d’économie, de culture et de sport. Le sérieux des articles vaut au journal le surnom du “Temps en jupons”
L’exposition Un âge d’Or de la Presse 1880-1910 au musée Eugène-Carrière lui consacre un volet : à ne manquer l’affiche de Clémentine-Hélène Dufau, spectaculaire par sa taille et son graphisme.
Qui est Séverine, la plume de la Fronde :
Séverine, née Caroline Rémy (1855-1927) est une journaliste engagée et féministe.
Sévérine fait ses premières armes de journaliste au côté de Jules Vallès à la direction du Cri du Peuple dont elle devient le patron à la mort de ce dernier. Féministe engagée, elle écrit dans le 1er quotidien féministe La Fronde à partir de 1897. Elle tient une tribune clairement dreyfusarde et laïque. Séverine lutte pour le droit de vote des femmes et l’union des suffragettes. Lors de la Grande guerre en 1914, elle s’oppose à l’Union sacrée en raison d’un pacifisme marqué. En 1921 elle défend la cause de Sacco et Vanzetti. Elle écrit « Notes d’une Frondeuse », publié en 1894. Séverine s’éteint dans sa maison de Pierrefonds en 1929.
Son portrait, peint par Louis-Welden Hawkins en 1895 est conservé au musée d'Orsay.
La Fronde,
“rédigée, composée, administrée uniquement par des femmes”.
Incroyable : tout le personnel du journal est féminin, des rédactrices aux typographes. Sa fondatrice s’entoure de professionnelles de la plume comme Séverine (1855-1929) qui avait dirigé Le Cri du Peuple à la mort de Jules Vallès.
La Fronde paraît sous forme de quotidien pendant six ans, puis mensuel pendant un an et demi.
Le journal attache une importance marquée aux questions relatives à l'éducation, au travail des femmes -"à travail égal salaire égal" - et à tout ce qui doit contribuer à l'égalité entre les sexes. Mais c'est aussi un journal d'information généraliste, laïc et républicain, qui traite aussi bien de politique, d’économie, de culture et de sport. Le sérieux des articles vaut au journal le surnom du “Temps en jupons”
L’exposition Un âge d’Or de la Presse 1880-1910 au musée Eugène-Carrière lui consacre un volet : à ne manquer l’affiche de Clémentine-Hélène Dufau, spectaculaire par sa taille et son graphisme.
Qui est Séverine, la plume de la Fronde :
Séverine, née Caroline Rémy (1855-1927) est une journaliste engagée et féministe.
Sévérine fait ses premières armes de journaliste au côté de Jules Vallès à la direction du Cri du Peuple dont elle devient le patron à la mort de ce dernier. Féministe engagée, elle écrit dans le 1er quotidien féministe La Fronde à partir de 1897. Elle tient une tribune clairement dreyfusarde et laïque. Séverine lutte pour le droit de vote des femmes et l’union des suffragettes. Lors de la Grande guerre en 1914, elle s’oppose à l’Union sacrée en raison d’un pacifisme marqué. En 1921 elle défend la cause de Sacco et Vanzetti. Elle écrit « Notes d’une Frondeuse », publié en 1894. Séverine s’éteint dans sa maison de Pierrefonds en 1929.
Son portrait, peint par Louis-Welden Hawkins en 1895 est conservé au musée d'Orsay.