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Le
31 March 2022,
Héritage
d'une vieille tradition guerrière, la fantasia, appelée aussi tbourida, est l'art
équestre marocain. Le mot tbourida est dérivé du mot baroud, qui signifie
poudre à canon. La fantasia a été intégrée en 2021 au Patrimoine
culturel immatériel de l'Unesco.
Cette tradition équestre remonte au début du 16e siècle. Encore de nos jours, très populaire dans les campagnes, cette spectaculaire charge de cavalerie qui se termine par un tir synchronisé de mousquets est associée aux festivités du royaume. Pour la parade, les cavaliers et leurs chevaux se regroupent au sein de troupes appelées "sorbas". Villes et villages ont leurs propres "sorbas" et tournois. Dans le patrimoine de la tbourida figure aussi le cheval arabe-barbe, race typique d'Afrique du Nord.
Les peintres orientalistes n’ont pas hésité à peindre ces magnifiques spectacles équestres. Parmi ceux-ci, en voici trois :
- Le plus célèbre est Eugène Delacroix (1798-1863). En 1831, il accompagne la mission diplomatique que Louis-Philippe envoie auprès du sultan du Maroc afin d’y porter un message de paix... Ce voyage marque profondément le peintre.
- Nasreddine Dinet (né sous le nom d'Étienne Dinet) est un peintre orientaliste français. L'Afrique du Nord et sa culture le charment tant qu'il se convertit à l'islam et apprend l'arabe, traduisant la littérature arabe en français.
- Théodore Chassériau (1819-1856) à Paris, est un grand admirateur d'Eugène Delacroix. Attiré par l’Orient, il se rend en Algérie en 1846 sur l’invitation du calife de Constantine. Il y peint de multiples scènes de combats de cavaliers arabes et des scènes de vie des femmes à Alger.
Œuvres affichées :
1 - Fantasia ou Jeu de la poudre, devant la porte d'entrée de la ville de Méquinez, par Eugène Delacroix – 1832 – Musée du Louvre
2 - Fantasia Arabe, par Eugène Delacroix – 1833 – Musée Städel de Francfort
3 - Cavalier arabe partant pour la fantasia, dessin de Théodore Chasseriau – 1847 – Musée du Louvre
4 - Jeune cavalier au fusil ou La fantasia, par Étienne Dinet (1861-1929) – vers 1900 – Collection privée
Cette tradition équestre remonte au début du 16e siècle. Encore de nos jours, très populaire dans les campagnes, cette spectaculaire charge de cavalerie qui se termine par un tir synchronisé de mousquets est associée aux festivités du royaume. Pour la parade, les cavaliers et leurs chevaux se regroupent au sein de troupes appelées "sorbas". Villes et villages ont leurs propres "sorbas" et tournois. Dans le patrimoine de la tbourida figure aussi le cheval arabe-barbe, race typique d'Afrique du Nord.
Les peintres orientalistes n’ont pas hésité à peindre ces magnifiques spectacles équestres. Parmi ceux-ci, en voici trois :
- Le plus célèbre est Eugène Delacroix (1798-1863). En 1831, il accompagne la mission diplomatique que Louis-Philippe envoie auprès du sultan du Maroc afin d’y porter un message de paix... Ce voyage marque profondément le peintre.
- Nasreddine Dinet (né sous le nom d'Étienne Dinet) est un peintre orientaliste français. L'Afrique du Nord et sa culture le charment tant qu'il se convertit à l'islam et apprend l'arabe, traduisant la littérature arabe en français.
- Théodore Chassériau (1819-1856) à Paris, est un grand admirateur d'Eugène Delacroix. Attiré par l’Orient, il se rend en Algérie en 1846 sur l’invitation du calife de Constantine. Il y peint de multiples scènes de combats de cavaliers arabes et des scènes de vie des femmes à Alger.
Œuvres affichées :
1 - Fantasia ou Jeu de la poudre, devant la porte d'entrée de la ville de Méquinez, par Eugène Delacroix – 1832 – Musée du Louvre
2 - Fantasia Arabe, par Eugène Delacroix – 1833 – Musée Städel de Francfort
3 - Cavalier arabe partant pour la fantasia, dessin de Théodore Chasseriau – 1847 – Musée du Louvre
4 - Jeune cavalier au fusil ou La fantasia, par Étienne Dinet (1861-1929) – vers 1900 – Collection privée
