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Le Tricheur à l'as de carreau - Le Tricheur à l'as de trèfle - Georges de La Tour
Le
26 December 2017,
La
chance, c'est une question de veine, nous dirait Pierre Dac.
On peut "être en veine" mais sans "avoir de veine". Celui qui est en veine, poétique ou non, est inspiré. Celui qui a de la veine, sacrée ou pas, a bien de la chance.
Selon certains, l’expression "avoir de la veine" viendrait des chercheurs d'or, de diamants ou d’autres métaux précieux, qui creusent la roche à la recherche de la "veine" ... En effet, ces métaux précieux sont localisés et concentrés dans ces zones appelées "veine"…
D’autres, pour "provoquer la chance", s’en remettent à Dame Tricherie.
Le Tricheur à l'as de trèfle est un tableau peint par Georges de La Tour vers 1632, conservé à Forth Worth (Texas), au Kimbell Art Museum.
Quatre personnages sont réunis autour d’une table et jouent aux cartes. À droite, un jeune homme richement habillé passe en revue ses cartes. Il est isolé des autres protagonistes et ne partage pas la complicité de ces derniers, visible dans les jeux de regard.
Légèrement excentrée, une femme, courtisane à la coiffe sophistiquée et au décolleté plongeant, nous dirige par son regard et par le geste de sa main vers la gauche de la composition.
Là, un autre joueur plongé dans l’ombre sort discrètement un as de carreau dissimulé à l’arrière de sa ceinture. Enfin, entre lui et la courtisane, une servante prépare un verre de vin.
La portée morale du tableau est claire : le jeune naïf, fier de la richesse qu'il étale ostensiblement, par sa mise et son or, est entraîné dans le jeu par la courtisane, afin d'être dépouillé par le tricheur. Le tableau illustre donc l'opposition entre l'innocence et le vice, en représentant, pour les condamner, trois des tentations majeures qui menacent un jeune homme entrant par le monde : le jeu, la luxure et le vin.
Mais Georges de La Tour a aussi peint Le Tricheur à l'as de carreau !
Le Tricheur à l'as de carreau est un tableau peint par Georges de La Tour vers 1636-1638, conservé au musée du Louvre, et considéré comme l'un des chefs-d'œuvre de la peinture française.
Si un premier coup d'œil fait apparaître les deux toiles comme identiques, un examen plus attentif laisse voir, de la toile du Kimbell Art Museum à celle du Louvre, des différences notables.
La plus spectaculaire reste le changement d'enseignes des cartes du tricheur, qui passent des trèfles aux carreaux : détail trop visible pour être anodin. Une tradition cartomancienne donne, en effet, aux trèfles une nuance sentimentale, où l'as annonce la chance en amour, et le sept une fille entreprenante.
Les deux tableaux mis côte à côte permettent de jouer au jeu des 7 différences…
Les Joueurs de cartes de Paul Cézanne ont fait l'objet de plusieurs versions de la part de l'artiste. La première composition comporte plusieurs personnages, mais au fur et à mesure que Cézanne traite le sujet, il en réduit le nombre jusqu'à aboutir à une composition à deux personnages dont le caractère évoque une nature morte. Il existe 5 versions connues, dont une est au Musée d'Orsay.
La dernière version en mains privées a été vendue à la famille royale du Qatar, pour un montant de 191,5 millions d’euros. De quoi laisser rêveurs les tricheurs...
Tu me fends le cœur !
Cette phrase déclamée par Raimu pour tricher aux cartes est sans aucun doute l'une des répliques les plus célèbres du cinéma français.
En 1931, devant le succès remporté par Marius, sa pièce de théâtre, Marcel Pagnol a l'idée d'en tirer une adaptation cinématographique. Idée géniale, et on peut considérer ce Marius comme le premier chef-d'œuvre du cinéma français parlant (effectivement, rappelons que le cinéma parlant est né en 1927).
Une visite guidée du Louvre vous permettra d'aller admirer le célèbre tableau de Georges de La Tour, et chercher les 7 différences...
Ne ratez pas le tableau de Cézanne, en suivant une visite guidée du musée d'Orsay
N'hésitez pas à re-re-regarder Marius de Marcel Pagnol ou bien à le lire.
Pour ma part, je ne peux que vous conseiller une excellente mystification, La défense Lincoln de Michael Connelly.
Soyez bon joueur !
On peut "être en veine" mais sans "avoir de veine". Celui qui est en veine, poétique ou non, est inspiré. Celui qui a de la veine, sacrée ou pas, a bien de la chance.
Selon certains, l’expression "avoir de la veine" viendrait des chercheurs d'or, de diamants ou d’autres métaux précieux, qui creusent la roche à la recherche de la "veine" ... En effet, ces métaux précieux sont localisés et concentrés dans ces zones appelées "veine"…
D’autres, pour "provoquer la chance", s’en remettent à Dame Tricherie.
Le Tricheur à l'as de trèfle est un tableau peint par Georges de La Tour vers 1632, conservé à Forth Worth (Texas), au Kimbell Art Museum.
Quatre personnages sont réunis autour d’une table et jouent aux cartes. À droite, un jeune homme richement habillé passe en revue ses cartes. Il est isolé des autres protagonistes et ne partage pas la complicité de ces derniers, visible dans les jeux de regard.
Légèrement excentrée, une femme, courtisane à la coiffe sophistiquée et au décolleté plongeant, nous dirige par son regard et par le geste de sa main vers la gauche de la composition.
Là, un autre joueur plongé dans l’ombre sort discrètement un as de carreau dissimulé à l’arrière de sa ceinture. Enfin, entre lui et la courtisane, une servante prépare un verre de vin.
La portée morale du tableau est claire : le jeune naïf, fier de la richesse qu'il étale ostensiblement, par sa mise et son or, est entraîné dans le jeu par la courtisane, afin d'être dépouillé par le tricheur. Le tableau illustre donc l'opposition entre l'innocence et le vice, en représentant, pour les condamner, trois des tentations majeures qui menacent un jeune homme entrant par le monde : le jeu, la luxure et le vin.
Mais Georges de La Tour a aussi peint Le Tricheur à l'as de carreau !
Le Tricheur à l'as de carreau est un tableau peint par Georges de La Tour vers 1636-1638, conservé au musée du Louvre, et considéré comme l'un des chefs-d'œuvre de la peinture française.
Si un premier coup d'œil fait apparaître les deux toiles comme identiques, un examen plus attentif laisse voir, de la toile du Kimbell Art Museum à celle du Louvre, des différences notables.
La plus spectaculaire reste le changement d'enseignes des cartes du tricheur, qui passent des trèfles aux carreaux : détail trop visible pour être anodin. Une tradition cartomancienne donne, en effet, aux trèfles une nuance sentimentale, où l'as annonce la chance en amour, et le sept une fille entreprenante.
Les deux tableaux mis côte à côte permettent de jouer au jeu des 7 différences…
Les Joueurs de cartes de Paul Cézanne ont fait l'objet de plusieurs versions de la part de l'artiste. La première composition comporte plusieurs personnages, mais au fur et à mesure que Cézanne traite le sujet, il en réduit le nombre jusqu'à aboutir à une composition à deux personnages dont le caractère évoque une nature morte. Il existe 5 versions connues, dont une est au Musée d'Orsay.
La dernière version en mains privées a été vendue à la famille royale du Qatar, pour un montant de 191,5 millions d’euros. De quoi laisser rêveurs les tricheurs...
Tu me fends le cœur !
Cette phrase déclamée par Raimu pour tricher aux cartes est sans aucun doute l'une des répliques les plus célèbres du cinéma français.
En 1931, devant le succès remporté par Marius, sa pièce de théâtre, Marcel Pagnol a l'idée d'en tirer une adaptation cinématographique. Idée géniale, et on peut considérer ce Marius comme le premier chef-d'œuvre du cinéma français parlant (effectivement, rappelons que le cinéma parlant est né en 1927).
Une visite guidée du Louvre vous permettra d'aller admirer le célèbre tableau de Georges de La Tour, et chercher les 7 différences...
Ne ratez pas le tableau de Cézanne, en suivant une visite guidée du musée d'Orsay
N'hésitez pas à re-re-regarder Marius de Marcel Pagnol ou bien à le lire.
Pour ma part, je ne peux que vous conseiller une excellente mystification, La défense Lincoln de Michael Connelly.
Soyez bon joueur !