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Le
27 September 2022,
L'anglicisme packaging, mot à
la mode, désigne trois choses :
- Le conditionnement qui est l'enveloppe de base du produit (exemple : une boîte en métal pour conserves)
- L'emballage qui est le contenant supplémentaire, dit "suremballage", destiné à assurer, entre autres, le transport, la mise en rayon, le stockage en entrepôt des produits destinés à la vente (par exemple, une boîte en carton où sont stockées des boîtes de conserve)
- Les réflexions concernant l'apparence du produit, cette dernière étant étudiée de très près par les fabricants et/ou vendeurs de produits, assistés par des designers, puis par les publicistes.
C’est à cette dernière notion que nous allons nous intéresser. Il existe actuellement des musées et expositions sur les objets phares des années 40 à 70, illustrés d’étiquettes ou d’affiches telles que Moulinex, Seb, Vache qui rit, Ricard, Chocolat Menier, Chicorée Leroux... Qui sait si les jolis emballages que nous proposent maintenant les designers, étiquettes de bouteille d’eau ou d’alcool, ou boîtes de fromage, ne peupleront pas les musées du futur ?
Concevoir un nouvel emballage est un travail d’artiste et les packagings sont de plus en plus créatifs, parfois de véritables œuvres d’art, avec éditions limitées devenant "collector". Ce sont, par exemple, des bouteilles de boisson gazeuses redécorées pour des événements sportifs ou à l’occasion des fêtes de fin d’année. L’idée, en imaginant des packagings accrocheurs ou temporaires, est de capter l’œil du consommateur et renouveler son intérêt pour tel ou tel produit.
Par exemple, les cognacs Hennessy® qui ont fait appel au tatoueur Scott Campbell pour redessiner le graphisme de la boîte d’emballage et des étiquettes des bouteilles. Ou bien une célèbre marque de roquefort faisant de jolies boîtes en métal pour les fêtes de Noël.
Un bon exemple est sans doute la célèbre Vache qui rit®. Créé en 1921 par l’illustrateur Benjamin Rabier, son logo fait l’objet, depuis plusieurs décennies, d’appropriations par des artistes renommés. Editions limitées qui ravissent les vachequiriphiles. En 2016, elle est revisitée façon Pop Art par le plasticien allemand Thomas Bayrle, une des figures pionnières du Pop Art en Allemagne, ce dernier utilisant déjà le logo de la marque de fromage dans certaines de ses œuvres. En 2021, pour le 100ème anniversaire de marque, l’artiste français Daniel Buren, connu pour ses incontournables rayures, imagine une série de boîtes, déclinée en quatre couleurs.
L’eau gazeuse n’est pas en reste avec la marque Perrier®, qui n’hésite pas, en 2014, à jouer la carte de l’audace artistique. Trois street artistes JonOne, américain, Sasu, japonaise et le brésilien, Kobra, donnent naissance à des designs uniques se déclinant sur la bouteille et la canette métal.
Si les ventes augmentent lors de l’édition de séries limitées, c’est parce qu’elles font appel aux collectionneurs. Stratégie efficace puisqu’un packaging en série limitée assure une hausse d’environ 30 % des ventes.
On voit déjà des musées ou lieux de fabrication, visitables, de certaines marques, qui reprennent l’histoire de leurs emballages. Comme les 4 musées des marques LU®, cognacs Hennesy®, roquefort Société® et le fromage Vache qui rit®.
A rebours de cette tendance on trouve les marques de luxe, qui, en général, ne font pas d’édition limitée au risque de dénaturer leur image de prestige. Par exemple, Hermès n’a pas changé ses emballages depuis... Ah, longue histoire ! Au début, leurs emballages sont de couleur crème. En 1942, Paris est occupé par les nazis. La boutique Hermès, déjà ouverte depuis 105 ans, finit d’écouler ses stocks d'emballages et ne peut en faire faire de nouveaux. Leur fournisseur n'a en stock que des boîtes orange dont personne ne veut. C'est ainsi qu'est naît le célèbre packaging couleur orange vif, reconnaissable entre tous.
Dans l'image :
1 – Boîte de roquefort pour Noël
2 – Cognac Hennessy, Scott Campbell
3 – La Vache qui rit, par Thomas Bayrle
4 – Canettes Perrier redessinées par Kobra
5 – La Vache qui rit, par Daniel Buren
Miroir de son temps, la marque en est aussi un acteur incontournable. De A... comme Actimel à Z... comme Zara, vous découvrirez, dans Histoire des Marques, l'histoire de près de 1000 marques qui ponctuent notre quotidien, de leurs origines à nos jours et leur place souvent méconnue dans l'univers économique et culturel de notre société.
Installée sur l’ancien site de production du célèbre fromage, la maison de la vache qui rit se veut un laboratoire d’idées où les sujets artistiques et techniques sont traités avec humour. Revue Connaissance des Arts détaillant ce musée.
- Le conditionnement qui est l'enveloppe de base du produit (exemple : une boîte en métal pour conserves)
- L'emballage qui est le contenant supplémentaire, dit "suremballage", destiné à assurer, entre autres, le transport, la mise en rayon, le stockage en entrepôt des produits destinés à la vente (par exemple, une boîte en carton où sont stockées des boîtes de conserve)
- Les réflexions concernant l'apparence du produit, cette dernière étant étudiée de très près par les fabricants et/ou vendeurs de produits, assistés par des designers, puis par les publicistes.
C’est à cette dernière notion que nous allons nous intéresser. Il existe actuellement des musées et expositions sur les objets phares des années 40 à 70, illustrés d’étiquettes ou d’affiches telles que Moulinex, Seb, Vache qui rit, Ricard, Chocolat Menier, Chicorée Leroux... Qui sait si les jolis emballages que nous proposent maintenant les designers, étiquettes de bouteille d’eau ou d’alcool, ou boîtes de fromage, ne peupleront pas les musées du futur ?
Concevoir un nouvel emballage est un travail d’artiste et les packagings sont de plus en plus créatifs, parfois de véritables œuvres d’art, avec éditions limitées devenant "collector". Ce sont, par exemple, des bouteilles de boisson gazeuses redécorées pour des événements sportifs ou à l’occasion des fêtes de fin d’année. L’idée, en imaginant des packagings accrocheurs ou temporaires, est de capter l’œil du consommateur et renouveler son intérêt pour tel ou tel produit.
Par exemple, les cognacs Hennessy® qui ont fait appel au tatoueur Scott Campbell pour redessiner le graphisme de la boîte d’emballage et des étiquettes des bouteilles. Ou bien une célèbre marque de roquefort faisant de jolies boîtes en métal pour les fêtes de Noël.
Un bon exemple est sans doute la célèbre Vache qui rit®. Créé en 1921 par l’illustrateur Benjamin Rabier, son logo fait l’objet, depuis plusieurs décennies, d’appropriations par des artistes renommés. Editions limitées qui ravissent les vachequiriphiles. En 2016, elle est revisitée façon Pop Art par le plasticien allemand Thomas Bayrle, une des figures pionnières du Pop Art en Allemagne, ce dernier utilisant déjà le logo de la marque de fromage dans certaines de ses œuvres. En 2021, pour le 100ème anniversaire de marque, l’artiste français Daniel Buren, connu pour ses incontournables rayures, imagine une série de boîtes, déclinée en quatre couleurs.
L’eau gazeuse n’est pas en reste avec la marque Perrier®, qui n’hésite pas, en 2014, à jouer la carte de l’audace artistique. Trois street artistes JonOne, américain, Sasu, japonaise et le brésilien, Kobra, donnent naissance à des designs uniques se déclinant sur la bouteille et la canette métal.
Si les ventes augmentent lors de l’édition de séries limitées, c’est parce qu’elles font appel aux collectionneurs. Stratégie efficace puisqu’un packaging en série limitée assure une hausse d’environ 30 % des ventes.
On voit déjà des musées ou lieux de fabrication, visitables, de certaines marques, qui reprennent l’histoire de leurs emballages. Comme les 4 musées des marques LU®, cognacs Hennesy®, roquefort Société® et le fromage Vache qui rit®.
A rebours de cette tendance on trouve les marques de luxe, qui, en général, ne font pas d’édition limitée au risque de dénaturer leur image de prestige. Par exemple, Hermès n’a pas changé ses emballages depuis... Ah, longue histoire ! Au début, leurs emballages sont de couleur crème. En 1942, Paris est occupé par les nazis. La boutique Hermès, déjà ouverte depuis 105 ans, finit d’écouler ses stocks d'emballages et ne peut en faire faire de nouveaux. Leur fournisseur n'a en stock que des boîtes orange dont personne ne veut. C'est ainsi qu'est naît le célèbre packaging couleur orange vif, reconnaissable entre tous.
Dans l'image :
1 – Boîte de roquefort pour Noël
2 – Cognac Hennessy, Scott Campbell
3 – La Vache qui rit, par Thomas Bayrle
4 – Canettes Perrier redessinées par Kobra
5 – La Vache qui rit, par Daniel Buren
Miroir de son temps, la marque en est aussi un acteur incontournable. De A... comme Actimel à Z... comme Zara, vous découvrirez, dans Histoire des Marques, l'histoire de près de 1000 marques qui ponctuent notre quotidien, de leurs origines à nos jours et leur place souvent méconnue dans l'univers économique et culturel de notre société.
Installée sur l’ancien site de production du célèbre fromage, la maison de la vache qui rit se veut un laboratoire d’idées où les sujets artistiques et techniques sont traités avec humour. Revue Connaissance des Arts détaillant ce musée.
