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Salon de Thé de l'Impératrice, Palais de Compiègne
Le
29 January 2019,
Pour
le poète, le vert est signe de fraîcheur et de jeunesse. Imagine-t-on un Eden qui ne soit pas vert ?
Le vert est partout, dans la poésie ou des endroits bien moins poétiques : les croix de pharmacie, les feux de passage, les dollars, dans le langage courant ou moins courant (billet, numéro, tapis, espace, classe, main, langue et paradis, voire habit pour faire académique) et depuis peu c’est la couleur des écologistes. Un parfum dénommé "Eau verte" existe.
C'est la couleur de l'autorisé, du permis, voire du gratuit. Il s'oppose souvent au rouge qui figure la couleur de l'interdit.
Omniprésente dans la nature, paradoxalement, le vert est aussi le cauchemar des teinturiers qui peinent à le stabiliser, pestant contre son caractère fuyant et parallèlement dangereux, puisque, pour l'obtenir, les produits employés sont toxiques, cyanure ou arsenic.
Ceci expliquerait la fâcheuse réputation que le vert a gagné dans les théâtres, où tout costume vert rappelle le danger mortel de la nuance.
Une première croyance héritée du Moyen Age. A cette période, on utilise de l’oxyde de cuivre pour teindre les costumes en vert. Ce composé chimique étant très toxique, de surcroît instable en présence d’humidité, il aurait été à l’origine de nombreuses intoxications de comédiens.
Une autre croyance est que les dispositifs d'éclairage de scène au 19e siècle ne mettent pas en valeur la couleur verte.
Quant à Molière, soi-disant qu’il portait un costume vert le jour de sa mort en scène pendant une représentation du "Malade Imaginaire"…
Le vert est synonyme de hasard, d'où son choix pour les tapis de jeux de cartes.
Mais c’est aussi la couleur préférée de Napoléon. C’est pourquoi on en trouve dans les lieux où il a séjourné, comme à Compiègne ou à Fontainebleau. Pendant le Premier et le Second Empire, l'industrie chimique naissante crée de nouveaux colorants, vendus souvent sous des noms commémoratifs d’évènements ou d’époque.
L'expression vert impérial est un nom de couleur en usage en France, au 19e siècle, dans le domaine de la décoration et de la mode, pour désigner un vert foncé, plutôt associé à la décoration de style Empire.
De nos jours, dans des catalogues contemporains de couleurs, plusieurs teintes de vert ont la dénomination vert impérial.
Le vert est partout, dans la poésie ou des endroits bien moins poétiques : les croix de pharmacie, les feux de passage, les dollars, dans le langage courant ou moins courant (billet, numéro, tapis, espace, classe, main, langue et paradis, voire habit pour faire académique) et depuis peu c’est la couleur des écologistes. Un parfum dénommé "Eau verte" existe.
C'est la couleur de l'autorisé, du permis, voire du gratuit. Il s'oppose souvent au rouge qui figure la couleur de l'interdit.
Omniprésente dans la nature, paradoxalement, le vert est aussi le cauchemar des teinturiers qui peinent à le stabiliser, pestant contre son caractère fuyant et parallèlement dangereux, puisque, pour l'obtenir, les produits employés sont toxiques, cyanure ou arsenic.
Ceci expliquerait la fâcheuse réputation que le vert a gagné dans les théâtres, où tout costume vert rappelle le danger mortel de la nuance.
Une première croyance héritée du Moyen Age. A cette période, on utilise de l’oxyde de cuivre pour teindre les costumes en vert. Ce composé chimique étant très toxique, de surcroît instable en présence d’humidité, il aurait été à l’origine de nombreuses intoxications de comédiens.
Une autre croyance est que les dispositifs d'éclairage de scène au 19e siècle ne mettent pas en valeur la couleur verte.
Quant à Molière, soi-disant qu’il portait un costume vert le jour de sa mort en scène pendant une représentation du "Malade Imaginaire"…
Le vert est synonyme de hasard, d'où son choix pour les tapis de jeux de cartes.
Mais c’est aussi la couleur préférée de Napoléon. C’est pourquoi on en trouve dans les lieux où il a séjourné, comme à Compiègne ou à Fontainebleau. Pendant le Premier et le Second Empire, l'industrie chimique naissante crée de nouveaux colorants, vendus souvent sous des noms commémoratifs d’évènements ou d’époque.
L'expression vert impérial est un nom de couleur en usage en France, au 19e siècle, dans le domaine de la décoration et de la mode, pour désigner un vert foncé, plutôt associé à la décoration de style Empire.
De nos jours, dans des catalogues contemporains de couleurs, plusieurs teintes de vert ont la dénomination vert impérial.