Credits image :
annedevandiere.com
Le
14 October 2016,
Le point de départ du travail d’Anne de Vandière est humain,
universel et touchant : ce sont les mains. Des mains dépositaires
du vécu, de la mémoire et de la vérité de chaque individu. Ancienne journaliste
reporter, cette artiste qui a traqué quelque temps les mains des VIP a décidé,
en 2009, de partir sur la trace des hommes et des femmes de 46 ethnies
différentes. Six années durant, elle a ainsi arpenté les continents, du Sénégal
à la Laponie, avec son appareil argentique et ses carnets de voyage.
Ses photos – argentiques et en noir et blanc - sont installées dans des containers pour mieux signifier l’isolement de ces tribus, menacées par la mondialisation, dont les traditions et les gestes pourraient se perdre si nous ne prenons pas conscience de leur valeur et de leur beauté. A l’intérieur de ce caisson, en immersion, le visiteur peut vraiment approcher ces autres réalités, et admirer chaque photo, accompagnée d’un témoignage, selon le tryptique répété à l’identique visage-mains-témoignage.
Un autre container accueille des tirages rétro-éclairés sur tous les murs, y compris au sol et au plafond, et nous plonge dans un bain sonore indéchiffrable : vertige et dépaysement garantis !
Enfin, quelques-uns des carnets de voyage de l’artiste sont également exposés : une partie de l’exposition magnifique, qui témoigne à la fois de la magie immémoriale du voyage et de la rencontre entre l’artiste et les hommes et les femmes qui ont généreusement fait part de leur savoir-faire et de quelques menus éléments pour symboliser leur culture : ici, une liane tressée ; là une flèche ; et partout, le contour d’une main, celle de la personne qui a bien voulu se prêter au jeu. Des mains qui font immanquablement penser aux mains négatives des grottes du paléolithique – et à celles des salles de classe maternelle. Sauf qu’ici, c’est la main d’Anne de Vandière qui trace les contours de la main de chaque personne rencontrée, dans un geste empathique, simple et beau qui dit sa modestie et son désir de fixer et de transmettre.
Du 12 octobre 2016 au 2 janvier 2017 au Musée de l’Homme
Entrée libre
Retrouvez toutes les informations pratiques par ici
Propos recueillis par Sonia Zannad / Mes sorties culture
Ecrivez à la rédaction : szannad@messortiesculture.com
Ses photos – argentiques et en noir et blanc - sont installées dans des containers pour mieux signifier l’isolement de ces tribus, menacées par la mondialisation, dont les traditions et les gestes pourraient se perdre si nous ne prenons pas conscience de leur valeur et de leur beauté. A l’intérieur de ce caisson, en immersion, le visiteur peut vraiment approcher ces autres réalités, et admirer chaque photo, accompagnée d’un témoignage, selon le tryptique répété à l’identique visage-mains-témoignage.
Un autre container accueille des tirages rétro-éclairés sur tous les murs, y compris au sol et au plafond, et nous plonge dans un bain sonore indéchiffrable : vertige et dépaysement garantis !
Enfin, quelques-uns des carnets de voyage de l’artiste sont également exposés : une partie de l’exposition magnifique, qui témoigne à la fois de la magie immémoriale du voyage et de la rencontre entre l’artiste et les hommes et les femmes qui ont généreusement fait part de leur savoir-faire et de quelques menus éléments pour symboliser leur culture : ici, une liane tressée ; là une flèche ; et partout, le contour d’une main, celle de la personne qui a bien voulu se prêter au jeu. Des mains qui font immanquablement penser aux mains négatives des grottes du paléolithique – et à celles des salles de classe maternelle. Sauf qu’ici, c’est la main d’Anne de Vandière qui trace les contours de la main de chaque personne rencontrée, dans un geste empathique, simple et beau qui dit sa modestie et son désir de fixer et de transmettre.
Du 12 octobre 2016 au 2 janvier 2017 au Musée de l’Homme
Entrée libre
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Propos recueillis par Sonia Zannad / Mes sorties culture
Ecrivez à la rédaction : szannad@messortiesculture.com