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Extrait du film " Les Tontons Flingueurs" de Georges Lautner
Le
4 April 2017,
Paris est la ville la plus filmée au monde. Outre l’importante production française, les réalisateurs étrangers qui l’ont choisie pour cadre sont nombreux.
Chaque jour en moyenne, des tournages ont lieu simultanément à Paris. À titre d'exemple, en 2013 la capitale française a accueilli le tournage de 113 longs-métrages, 116 fictions télévisées, 145 courts-métrages, 60 documentaires, 200 spots publicitaires et 170 films d'école.
Tourner à Paris en plein air est gratuit, hormis un droit de stationnement pour les véhicules de l'équipe du film.
Par contre, tourner dans un lieu historique fermé est payant et répond à une grille tarifaire précise qui dépend du lieu choisi (musée, église ou cathédrale, catacombes, égouts, cimetière…) dont les recettes vont à la ville de Paris.
Par exemple, le film "Da Vinci Code". C’est dans l’Aile Denon que se déroulent toutes les scènes du film au Louvre.
Le fameux "Inglourious Basterds" de Tarantino : plusieurs scènes ont été tournées dans un bar du 18ème arrondissement de Paris. Les riverains ont ainsi pu croiser pendant deux jours d’étranges personnages sanglés dans des uniformes d’officiers SS ou d’antiques et détonantes automobiles.
Le musée de la mode Galliera sert à merveille "Le Diable s'habille en Prada" en offrant son décor pour l’arrivée de Meryl Streep à la réception de la scène finale.
L’église Saint-Germain de Charonne, dans le 20è, n’a pas fait qu’accueillir les plus innocentes des âmes. Elle a servi à la scène finale des "Tontons Flingueurs" de Georges Lautner (1963), où le jeune Antoine (Claude Rich) finit par épouser mademoiselle Patricia.
Ce qui ce sait moins, c’est qu’une station de métro "fantôme" est dédiée au cinéma. Tout le monde l'a déjà vue sur grand écran mais personne ne l'a empruntée depuis 1939 : la station "Porte des Lilas-cinéma" est une station "fantôme" fermée au public mais prisée des réalisateurs qui l'utilisent pour insuffler à leurs films l'ambiance du métro parisien.
Chaque jour, des milliers de voyageurs transitent par la station Porte des Lilas sans se douter que derrière une porte grise se cache une autre station, véritable plateau de cinéma où se tournent en moyenne 5 films par an.
Sophie Marceau en résistante pointant un fusil vers un responsable SS dans "Les femmes de l'ombre", ou bien Mathieu Kassovitz ramassant des fragments de photos d'identité dans "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain" : toutes ces scènes ont été tournées là.
Plus de 50 productions sont réalisées chaque année sur le secteur RATP. Il y a des lignes qui sont préférées par les réalisateurs, soit pour la vue dans le cas du métro aérien, soit pour la fréquentation ou alors… la longueur.
Au sein de ce réseau, Porte des Lilas-cinéma, qui peut être louée à la journée et plusieurs jours de suite, est recherchée pour son confort. Cette station qui ressemble à n'importe quelle autre avec ses grands panneaux publicitaires et ses néons, possède l'avantage d'être personnifiable selon les envies des scénaristes.
Une journée de tournage coûte entre 15,000 et 18,000 euros et la RATP met à disposition une quinzaine de personnes : conducteurs, électriciens, gardiens, agents de voirie, qui voient leur quotidien être bousculé.
Pour les Journées du Patrimoine, mi-septembre, quelques dizaines de personnes peuvent découvrir la station. Profitez-en.
Chaque jour en moyenne, des tournages ont lieu simultanément à Paris. À titre d'exemple, en 2013 la capitale française a accueilli le tournage de 113 longs-métrages, 116 fictions télévisées, 145 courts-métrages, 60 documentaires, 200 spots publicitaires et 170 films d'école.
Tourner à Paris en plein air est gratuit, hormis un droit de stationnement pour les véhicules de l'équipe du film.
Par contre, tourner dans un lieu historique fermé est payant et répond à une grille tarifaire précise qui dépend du lieu choisi (musée, église ou cathédrale, catacombes, égouts, cimetière…) dont les recettes vont à la ville de Paris.
Par exemple, le film "Da Vinci Code". C’est dans l’Aile Denon que se déroulent toutes les scènes du film au Louvre.
Le fameux "Inglourious Basterds" de Tarantino : plusieurs scènes ont été tournées dans un bar du 18ème arrondissement de Paris. Les riverains ont ainsi pu croiser pendant deux jours d’étranges personnages sanglés dans des uniformes d’officiers SS ou d’antiques et détonantes automobiles.
Le musée de la mode Galliera sert à merveille "Le Diable s'habille en Prada" en offrant son décor pour l’arrivée de Meryl Streep à la réception de la scène finale.
L’église Saint-Germain de Charonne, dans le 20è, n’a pas fait qu’accueillir les plus innocentes des âmes. Elle a servi à la scène finale des "Tontons Flingueurs" de Georges Lautner (1963), où le jeune Antoine (Claude Rich) finit par épouser mademoiselle Patricia.
Ce qui ce sait moins, c’est qu’une station de métro "fantôme" est dédiée au cinéma. Tout le monde l'a déjà vue sur grand écran mais personne ne l'a empruntée depuis 1939 : la station "Porte des Lilas-cinéma" est une station "fantôme" fermée au public mais prisée des réalisateurs qui l'utilisent pour insuffler à leurs films l'ambiance du métro parisien.
Chaque jour, des milliers de voyageurs transitent par la station Porte des Lilas sans se douter que derrière une porte grise se cache une autre station, véritable plateau de cinéma où se tournent en moyenne 5 films par an.
Sophie Marceau en résistante pointant un fusil vers un responsable SS dans "Les femmes de l'ombre", ou bien Mathieu Kassovitz ramassant des fragments de photos d'identité dans "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain" : toutes ces scènes ont été tournées là.
Plus de 50 productions sont réalisées chaque année sur le secteur RATP. Il y a des lignes qui sont préférées par les réalisateurs, soit pour la vue dans le cas du métro aérien, soit pour la fréquentation ou alors… la longueur.
Au sein de ce réseau, Porte des Lilas-cinéma, qui peut être louée à la journée et plusieurs jours de suite, est recherchée pour son confort. Cette station qui ressemble à n'importe quelle autre avec ses grands panneaux publicitaires et ses néons, possède l'avantage d'être personnifiable selon les envies des scénaristes.
Une journée de tournage coûte entre 15,000 et 18,000 euros et la RATP met à disposition une quinzaine de personnes : conducteurs, électriciens, gardiens, agents de voirie, qui voient leur quotidien être bousculé.
Pour les Journées du Patrimoine, mi-septembre, quelques dizaines de personnes peuvent découvrir la station. Profitez-en.