Credits image :
Desesperación (1961) - El grito nº 3 (1983) - Napalm (1976) – Madres y niños (1993)
Le
4 January 2022,
Issu
d’un métissage (fils d'un père amérindien et d'une mère métisse), Oswaldo
Guayasamin (1919-1999) est un peintre et sculpteur équatorien. Désigné comme "peintre
expressionniste du réalisme social", il est une figure emblématique de
l’Equateur.
Il est diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Quito, la capitale, et, dès l'âge de 23 ans, y expose ses tableaux. Son œuvre porte déjà l'empreinte d'une recherche artistique entièrement dédiée à la vie quotidienne du peuple sud-américain. Après avoir parcouru les Etats-Unis, l’Amérique centrale et l’Amérique Latine et avoir été témoin de nombreux problèmes sociétaux, il trouve son combat et dédie une grande partie de son art à la lutte contre l’oppression en général, et celle des peuples indigènes plus particulièrement. L’inégalité, la misère, l'exploitation, l'oppression, la dictature, le racisme, la souffrance et le désespoir sont des thèmes récurrents dans ses peintures et sculptures. Les mains empreintes de désespoir qu'il peint emplissent ses toiles.
Inspiré par les œuvres de Picasso et Goya, il crée de grandes fresques murales. Par exemple, "Madres y niños", peinture de 4,72 m de hauteur sur 6 m de long, orne le hall d’entrée de la salle du Conseil exécutif de l'UNESCO.
Au cours de sa carrière, il expose dans la plupart des capitales d'Amérique du Nord et dans de très nombreux pays européens et a reçu de nombreux prix. Grand fanatique d’objets d’arts, il se constitue au fil des années une collection impressionnante issue des 4 coins du monde, qu’il léguera entièrement à sa fondation éponyme qu’il crée en 1976.
A Quito, le Musée Guayasamin, qui lui est entièrement dédié, permet de découvrir sa vie et la majorité de ses œuvres. Une partie du musée est la maison où l'artiste a vécu les 20 dernières années de sa vie. Chaque pièce est restée intacte depuis sa mort. L’autre partie est celui de la "Capilla Del Hombre", un musée accueillant l’essentiel de son œuvre (plus de 1500 pièces exposées de manière permanente). Déclaré "Projet prioritaire pour la culture" par l’UNESCO, la "Capilla Del Hombre" retrace toute l’histoire de l’art de l’Amérique latine, du Mexique à la Patagonie, précolombienne et contemporaine.
Il est diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Quito, la capitale, et, dès l'âge de 23 ans, y expose ses tableaux. Son œuvre porte déjà l'empreinte d'une recherche artistique entièrement dédiée à la vie quotidienne du peuple sud-américain. Après avoir parcouru les Etats-Unis, l’Amérique centrale et l’Amérique Latine et avoir été témoin de nombreux problèmes sociétaux, il trouve son combat et dédie une grande partie de son art à la lutte contre l’oppression en général, et celle des peuples indigènes plus particulièrement. L’inégalité, la misère, l'exploitation, l'oppression, la dictature, le racisme, la souffrance et le désespoir sont des thèmes récurrents dans ses peintures et sculptures. Les mains empreintes de désespoir qu'il peint emplissent ses toiles.
Inspiré par les œuvres de Picasso et Goya, il crée de grandes fresques murales. Par exemple, "Madres y niños", peinture de 4,72 m de hauteur sur 6 m de long, orne le hall d’entrée de la salle du Conseil exécutif de l'UNESCO.
Au cours de sa carrière, il expose dans la plupart des capitales d'Amérique du Nord et dans de très nombreux pays européens et a reçu de nombreux prix. Grand fanatique d’objets d’arts, il se constitue au fil des années une collection impressionnante issue des 4 coins du monde, qu’il léguera entièrement à sa fondation éponyme qu’il crée en 1976.
A Quito, le Musée Guayasamin, qui lui est entièrement dédié, permet de découvrir sa vie et la majorité de ses œuvres. Une partie du musée est la maison où l'artiste a vécu les 20 dernières années de sa vie. Chaque pièce est restée intacte depuis sa mort. L’autre partie est celui de la "Capilla Del Hombre", un musée accueillant l’essentiel de son œuvre (plus de 1500 pièces exposées de manière permanente). Déclaré "Projet prioritaire pour la culture" par l’UNESCO, la "Capilla Del Hombre" retrace toute l’histoire de l’art de l’Amérique latine, du Mexique à la Patagonie, précolombienne et contemporaine.