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Warhol, Liz Taylor 3
Le
11 October 2019,
Andy Warhol, le pape du pop art, est souvent associé à sa « Factory »,
ouverte en 1964. Mais quelle était cette « usine » new yorkaise, quel
était son dessein, quel fut son destin ?
Pour comprendre la Factory, il faut envisager Andy Warhol
comme un producteur. Ses appétits
semblent illimités : peinture, sculpture, théâtre, cinéma, musique, mode, photographie…
Pour assouvir ce désir infini de production artistique, Warhol soutenait aussi ses amis artistes, et parmi eux un célèbre groupe de rock : le Velvet Underground. C’est pour le Velvet qu’il ouvre la Factory au départ : un loft, sur la 47ème rue, aux murs tapissés de feuilles argentées (le nom complet du lieu, c’était la « Silver Factory ») à la fois studio d’enregistrement et scène pour qu’ils puissent donner des concerts.
Le mot « Factory éclaire aussi une certaine vision de l’art : associée à la collaboration entre artistes, à l’idée de résidence, de temps long, d’expérimentations, de mélange. Mais aussi de fêtes, d’excès, d’invention libre. C’est là qu’il tourne plusieurs films expérimentaux, largement improvisés, sans sujet ni scénario Et c’est aussi un lieu de production en série, puisque la « Factory », c’est l’usine.
Warhol est connu pour avoir rapproché le monde de la grande consommation, qui connaissait alors ses balbutiements, de celui de l’art. On pense bien sûr à ses sérigraphies de la boîte de conserve « Campbell ».
Mais il conçoit aussi le star system tel qu’on le connaît aujourd’hui, avec ses portraits de comédiens répétés à l’infini (Elvis, Elisabth Taylor, Marylin…). Selon ses propres termes, la Factory, c’est cet endroit où on entre anonyme et d’où on sort «Superstar». Une civilisation de l’image, du culte des « VIP », qui faisait de Warhol un visionnaire assez incroyable.
Mes Sorties Culture / Sonia Zannad
Ecrivez à la rédaction : szannad@messortiesculture.com
Pour assouvir ce désir infini de production artistique, Warhol soutenait aussi ses amis artistes, et parmi eux un célèbre groupe de rock : le Velvet Underground. C’est pour le Velvet qu’il ouvre la Factory au départ : un loft, sur la 47ème rue, aux murs tapissés de feuilles argentées (le nom complet du lieu, c’était la « Silver Factory ») à la fois studio d’enregistrement et scène pour qu’ils puissent donner des concerts.
Le mot « Factory éclaire aussi une certaine vision de l’art : associée à la collaboration entre artistes, à l’idée de résidence, de temps long, d’expérimentations, de mélange. Mais aussi de fêtes, d’excès, d’invention libre. C’est là qu’il tourne plusieurs films expérimentaux, largement improvisés, sans sujet ni scénario Et c’est aussi un lieu de production en série, puisque la « Factory », c’est l’usine.
Warhol est connu pour avoir rapproché le monde de la grande consommation, qui connaissait alors ses balbutiements, de celui de l’art. On pense bien sûr à ses sérigraphies de la boîte de conserve « Campbell ».
Mais il conçoit aussi le star system tel qu’on le connaît aujourd’hui, avec ses portraits de comédiens répétés à l’infini (Elvis, Elisabth Taylor, Marylin…). Selon ses propres termes, la Factory, c’est cet endroit où on entre anonyme et d’où on sort «Superstar». Une civilisation de l’image, du culte des « VIP », qui faisait de Warhol un visionnaire assez incroyable.
Mes Sorties Culture / Sonia Zannad
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