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Vincent van Gogh, La méridienne dit aussi La sieste d'après Millet musée d' Orsay, Paris
Le
10 July 2018,
Le
jaune de Naples est un jaune d'une grande variété de nuances. La légende le dit extrait du tuf volcanique napolitain, d'où son nom. Mais rapidement la couleur est fabriquée
artificiellement, ses éléments constituants étant la céruse, le sulfate
d'antimoine, l'alun calciné et le chlorure d'ammonium.
La céruse, pigment synthétique blanc opaque à base de plomb, sert à fabriquer des peintures et du fard blanc dès l'Antiquité.
A la cour de France, les dames de qualité doivent avoir le teint frais, blanc de préférence, symbole de pureté et de virginité, rehaussé de rouge et de mouches, sans oublier de poudrer leurs cheveux et perruques.
Le blanc de céruse apparait à la cour au temps de Catherine de Médicis. Peu à peu, il se démocratise pour être adopté par la bourgeoisie. La France devient experte dans le domaine du maquillage, mais n'en produit pas en quantité suffisante. Pour subvenir à ses besoins, elle en importe d’Angleterre, de Hollande, mais le meilleur provient de Venise.
Aux 16e et 17e siècles, mélangé à des graisses et de la cire, souvent associé à des produits minéraux ou métalliques, le blanc de céruse est appliqué en couches épaisses. Ses vertus sont astringentes et il gomme les imperfections et les aspérités de la peau, mais il est aussi corrosif et fait alors disparaitre les tâches, les rougeurs et les rides. En appliquant du blanc, le rouge et les mouches ressortent mieux.
La toxicité du blanc de céruse, à cause de sa teneur en plomb, est connue depuis l'Antiquité.
Cependant, réputé pour être le meilleur pigment blanc, le blanc de céruse reste en usage même après la mise dans le commerce d'alternatives, d'abord le blanc de zinc au 19e siècle, puis le blanc de titane au 20e siècle. Son usage est interdit au début du 20e siècle.
À cause de sa toxicité en plomb, le jaune de Naples est aujourd'hui un pigment marginal et cette appellation du 17e siècle désigne plutôt une teinte qu'une composition chimique.
Van-Gogh est sans doute le peintre le plus emblématique du jaune, qui l’a fasciné.
La céruse, pigment synthétique blanc opaque à base de plomb, sert à fabriquer des peintures et du fard blanc dès l'Antiquité.
A la cour de France, les dames de qualité doivent avoir le teint frais, blanc de préférence, symbole de pureté et de virginité, rehaussé de rouge et de mouches, sans oublier de poudrer leurs cheveux et perruques.
Le blanc de céruse apparait à la cour au temps de Catherine de Médicis. Peu à peu, il se démocratise pour être adopté par la bourgeoisie. La France devient experte dans le domaine du maquillage, mais n'en produit pas en quantité suffisante. Pour subvenir à ses besoins, elle en importe d’Angleterre, de Hollande, mais le meilleur provient de Venise.
Aux 16e et 17e siècles, mélangé à des graisses et de la cire, souvent associé à des produits minéraux ou métalliques, le blanc de céruse est appliqué en couches épaisses. Ses vertus sont astringentes et il gomme les imperfections et les aspérités de la peau, mais il est aussi corrosif et fait alors disparaitre les tâches, les rougeurs et les rides. En appliquant du blanc, le rouge et les mouches ressortent mieux.
La toxicité du blanc de céruse, à cause de sa teneur en plomb, est connue depuis l'Antiquité.
Cependant, réputé pour être le meilleur pigment blanc, le blanc de céruse reste en usage même après la mise dans le commerce d'alternatives, d'abord le blanc de zinc au 19e siècle, puis le blanc de titane au 20e siècle. Son usage est interdit au début du 20e siècle.
À cause de sa toxicité en plomb, le jaune de Naples est aujourd'hui un pigment marginal et cette appellation du 17e siècle désigne plutôt une teinte qu'une composition chimique.
Van-Gogh est sans doute le peintre le plus emblématique du jaune, qui l’a fasciné.