Credits image :
Ruth Bernhard, Classic Torso with Hands, 1952
Le
12 May 2016,
« Chaque fois que je fais une photo, je célèbre la vie que j'aime et je sais la beauté et le bonheur que j'ai vécu. […] Après toutes ces années, je suis toujours aussi sensible à l'éclat que la lumière crée quand elle transforme un objet en quelque chose de magique. Elle est mon inspiration, ma peinture et mon pinceau. Ce que l'œil voit, est une illusion de ce qui est réel. L'image en noir et blanc est encore une autre transformation. Ce qui existe exactement, nous ne le saurons jamais… »
Ces mots sont ceux de la doyenne et pionnière des femmes photographes : Ruth Bernhard, née en octobre 1905 à Berlin et morte à l’âge de 101 ans, en 2006, à San Francisco. Ignorant les conventions sociales liées au statut, à l'âge, à la couleur de peau ou au sexe, sa vie toute entière est un roman, à la hauteur de sa légende photographique, que publiera Margaretta Mitchell K., sa biographe attitrée, intitulé « Ruth Bernhard, entre art et vie ».
Le travail de Ruth, saluée par son collègue Ansel Adams, comme le plus grand photographe de nu, s’étend sur presque un siècle de passion. Il est d’abord et avant tout consacré à l'exploration incessante de la magie de la lumière pour créer des formes. C’est ainsi qu’elle a pu inscrire son empreinte dans le monde de la photographie à une époque où les femmes n’étaient pas du tout reconnues dans un milieu à la fois très fermé et presque exclusivement masculin.
Ainsi, dans ses célèbres nus, qui ont fait beaucoup pour sa renommée et sa réputation, elle utilise la lumière pour construire un espace géométrique pur, tout à la fois neutre et distancié du corps photographié puis, dans un même mouvement, elle utilise la lumière pour affirmer, dans une pose presque classique, la présence du corps, le caresser et assoir son identité sexuelle. A la fois géométrie pure et hymne à la beauté féminine, ses nus, comme les natures mortes qu’elle photographie magnifiquement, montrent qu’il est possible de percevoir le corps humain dans un équilibre gracieux et distancié qui construit tout à la fois du sens et de la structure.
« Dans ma vie, comme dans mon travail, je suis motivé par un grand désir d'équilibre et d'harmonie au delà de la sphère de l'expérience humaine, pour atteindre l'essence de l'unité avec l'univers. » explique t-elle. Pour elle, la création d'une photographie est d’abord vécue comme une réaction affective et spirituelle puissante. Chaque image est le point culminant d'une impulsion irrépressible qui la rapproche de ce que ressent le poète ou le musicien quand ils créent.
Les photos de Ruth Bernhard font aujourd’hui partie du patrimoine mondial de la photo et sont conservées dans les plus grands musées du monde.
Ces mots sont ceux de la doyenne et pionnière des femmes photographes : Ruth Bernhard, née en octobre 1905 à Berlin et morte à l’âge de 101 ans, en 2006, à San Francisco. Ignorant les conventions sociales liées au statut, à l'âge, à la couleur de peau ou au sexe, sa vie toute entière est un roman, à la hauteur de sa légende photographique, que publiera Margaretta Mitchell K., sa biographe attitrée, intitulé « Ruth Bernhard, entre art et vie ».
Le travail de Ruth, saluée par son collègue Ansel Adams, comme le plus grand photographe de nu, s’étend sur presque un siècle de passion. Il est d’abord et avant tout consacré à l'exploration incessante de la magie de la lumière pour créer des formes. C’est ainsi qu’elle a pu inscrire son empreinte dans le monde de la photographie à une époque où les femmes n’étaient pas du tout reconnues dans un milieu à la fois très fermé et presque exclusivement masculin.
Ainsi, dans ses célèbres nus, qui ont fait beaucoup pour sa renommée et sa réputation, elle utilise la lumière pour construire un espace géométrique pur, tout à la fois neutre et distancié du corps photographié puis, dans un même mouvement, elle utilise la lumière pour affirmer, dans une pose presque classique, la présence du corps, le caresser et assoir son identité sexuelle. A la fois géométrie pure et hymne à la beauté féminine, ses nus, comme les natures mortes qu’elle photographie magnifiquement, montrent qu’il est possible de percevoir le corps humain dans un équilibre gracieux et distancié qui construit tout à la fois du sens et de la structure.
« Dans ma vie, comme dans mon travail, je suis motivé par un grand désir d'équilibre et d'harmonie au delà de la sphère de l'expérience humaine, pour atteindre l'essence de l'unité avec l'univers. » explique t-elle. Pour elle, la création d'une photographie est d’abord vécue comme une réaction affective et spirituelle puissante. Chaque image est le point culminant d'une impulsion irrépressible qui la rapproche de ce que ressent le poète ou le musicien quand ils créent.
Les photos de Ruth Bernhard font aujourd’hui partie du patrimoine mondial de la photo et sont conservées dans les plus grands musées du monde.