Credits image :
Leah Yerpe, Aquila, 180 x 230 cm, réalisé au crayon sur papier, 2012
Le
18 May 2016,
Ainsi la vie n’est que le rêve d’un rêve,
Mais l’état de veille est ailleurs.
Rainer Maria Rilke
Qu’est-ce que l’art photographique? Une vision du réel? Une transformation de ce dernier? Une illusion? Nous savons qu’aussi proche du réel qu’elle puisse paraître, la photographie n’est jamais la transcription exacte de celui-ci. Juste une interprétation de ce à quoi celui-ci peut ressembler. Ce à quoi nous croyons qu’il peut ressembler.
Car le réel n’est pas juste un fait brut, composé des objets et personnes qui nous entourent. Comment décrire la réalité de nos sentiments? Comment décrire nos transformations internes? Celles de nos âmes? Celles nées de nos croyances? De nos mythes et religions?
Ce sont les questions que posent l’art photographique de Leah Yerpe. Cette jeune artiste américaine, trentenaire, issue du Pratt Institute de Brooklyn, utilise le réalisme photographique pour transcrire, avec ses crayons graphites noirs (si, si, regardez bien, c'est du dessin), la transfiguration de l'expérience humaine par la mythologie et la religion. Elle mêle, avec génie, hyper-réalisme pictural et noir et blanc photographique pour nous donner à voir et ressentir la réalité invisible de ce lent et long travail des mythes et des religions sur nos individualités. Qui disparaissent pour devenir des figures symboliques. Multipliant les corps de ses modèles, leur donnant différentes poses puis les tordant, elle les laisse flotter et tomber vers un ailleurs purgé de toute contextualisation.
En les voyant, on pense aux derniers mots de Rainer Maria Rilke dans Les élégies de Duino : « A la montée du bonheur, nous éprouverions un sentiment proche de l’effroi lorsque tombe une chose heureuse. »
Pour voir le travail de Leah Yerpe c'est ici : http://leahyerpe.com
Mais l’état de veille est ailleurs.
Rainer Maria Rilke
Qu’est-ce que l’art photographique? Une vision du réel? Une transformation de ce dernier? Une illusion? Nous savons qu’aussi proche du réel qu’elle puisse paraître, la photographie n’est jamais la transcription exacte de celui-ci. Juste une interprétation de ce à quoi celui-ci peut ressembler. Ce à quoi nous croyons qu’il peut ressembler.
Car le réel n’est pas juste un fait brut, composé des objets et personnes qui nous entourent. Comment décrire la réalité de nos sentiments? Comment décrire nos transformations internes? Celles de nos âmes? Celles nées de nos croyances? De nos mythes et religions?
Ce sont les questions que posent l’art photographique de Leah Yerpe. Cette jeune artiste américaine, trentenaire, issue du Pratt Institute de Brooklyn, utilise le réalisme photographique pour transcrire, avec ses crayons graphites noirs (si, si, regardez bien, c'est du dessin), la transfiguration de l'expérience humaine par la mythologie et la religion. Elle mêle, avec génie, hyper-réalisme pictural et noir et blanc photographique pour nous donner à voir et ressentir la réalité invisible de ce lent et long travail des mythes et des religions sur nos individualités. Qui disparaissent pour devenir des figures symboliques. Multipliant les corps de ses modèles, leur donnant différentes poses puis les tordant, elle les laisse flotter et tomber vers un ailleurs purgé de toute contextualisation.
En les voyant, on pense aux derniers mots de Rainer Maria Rilke dans Les élégies de Duino : « A la montée du bonheur, nous éprouverions un sentiment proche de l’effroi lorsque tombe une chose heureuse. »
Pour voir le travail de Leah Yerpe c'est ici : http://leahyerpe.com