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Photo Nathalie Séroux
Le
1 December 2016,
« Faire naître la joie, réenchanter le monde,
insuffler de la poésie dans le quotidien » tel est le bel et ambitieux
programme du #FlyingProject d’Anne Cazaubon. Depuis 2013, cette jeune femme
généreuse au dynamisme contagieux libère des papillons et des cœurs en
papier au-dessus des bouches de métro parisiennes. Un geste qui émerveille évidemment
les plus jeunes mais aussi les adultes, qui se reconnectent ainsi avec leur
part d’enfance (non sans quelques résistances, parfois…). Mais depuis les
attentats de novembre 2015, son geste artistique, profondément inscrit dans le
tissu urbain et social, a pris une portée symbolique qui, de son propre aveu,
la dépasse. Le besoin de beauté, de légèreté et d’expression poétique sont en
effet devenus vitaux pour bon nombre de parisiens, qui éprouvent un sentiment
de libération et de reconnaissance quand ils tombent sur l’un de ces
" happynings" , l'une des illustrations de son art qu'elle a
baptisé "Sweet Art". Car pour Anne, cela ne fait aucun doute :
une performance artistique peut être accessible au plus grand nombre, et faire
du bien à la communauté. Découvrez son énergie communicative, son empathie et
sa rafraîchissante modestie à travers cette interview !
MSC : Quelle est la genèse du #FlyingProject ? Quelles rencontres, quels événements t’ont menée à ces performances que tu nommes si joliment « happynings » ?
AC : J’ai parcouru tout un chemin vers l’expression, celle de soi et celle des autres. Mon premier métier, c’est interprète en langue des signes. Un jour, j’ai réalisé que le monde du métro était un monde sourd et muet, alors j’ai commencé à y distribuer des petits mots, les «Textopolitains» un genre de sms à l’ancienne, manuscrits. J’ai toujours aimé le coté américain des compliments gratuits, des « random acts of kindness ». L’Europe, à côté, c’est tellement froid ! J’ai donc imaginé un genre de cinéma muet dans lequel on s’échangeait des petits mots…et j’ai même rencontré de cette façon des gens qui sont devenus mes amis ! Les Textopolitains ont d’ailleurs été publiés sous forme de petits carnets avec des mots à détacher, afin que tout le monde puisse jouer. L’expression est aussi au cœur de mon métier actuel : je suis journaliste radio et réalisatrice TV. J’ai longtemps travaillé sur le thème des blessures visibles et invisibles, les gueules cassées, le syndrome post-traumatique.
Des sujets pas spécialement légers…
En effet. Un jour, en 2013, je suis allée voir une pièce qui évoque justement l’impossible retour de guerre, « Woyzeck » d’après Georg Buchner, mis en scène par Jean-Pierre Baro. A la fin de la pièce, une pluie de paillettes rouges – symbolisant le sang - a été propulsée dans la salle par de gros ventilateurs. Pour moi ça a été le déclic, j’ai senti mon cœur s’ouvrir ! Je me suis immédiatement emparée des paillettes retombées au sol pour jouer avec et j’ai commencé à chercher comment explorer ce procédé et le mettre au service de l’expression. J’ai perçu tout de suite que c’était un moyen de transformer la boue en or, le trauma en vision artistique.
Et là, tu penses aux bouches (muettes) du métro !
Exactement. Ces bouches ont un côté Marylin, elles soulèvent les jupes des filles, elles sont les poumons du métro, et enfin elles aident les sans-abris à se réchauffer. J’utilise l’air de leur soufflerie pour propulser mes confettis.
C’est donc un geste écologique ?
Totalement, je pratique un art irréprochable, qui épargne la planète ! Mes papillons et mes cœurs en papier sont entièrement biodégradables. J’utilise l’air des bouches de métro, donc ce qui est déjà là : pour moi c’est l’essence même du street art. D’ailleurs les graffeurs sont bluffés : sur la place de la République, certains ont même salué le côté éphémère et propre du procédé. Je suis en quête de paillettes biodégradables, ça existe aux Etats-Unis, mais pour le moment c’est hors de prix. J’ai utilisé des paillettes au tout début, mais en petite quantité, pour des événements à petite échelle, et dans des lieux où il était facile de les collecter pour les jeter.
Quelles sont les réactions des gens quand tu libères des papillons ?
Il y a des questions qui reviennent souvent : est-ce que vous avez le droit ? Pourquoi vous faites ça ? Or ces performances ont lieu dans le silence. L’objectif c’est que chacun s’approprie ce moment, trouve son message. En général, les badauds passent par plusieurs « états » : d’abord, la résistance, issue d’un conditionnement social très fort. Puis ils se laissent toucher (au propre et au figuré) et commencent à jouer, à avoir envie de participer. Je prévois toujours un « bouquet final », avec des papillons destinés à être semés au vent par le public. Cette performance est composée de 3 éléments qui s’imbriquent les uns dans les autres ; ce que je fais, ce qui se passe dans le ciel, et ce que les gens font.
Et depuis les attentats, qu’est-ce qui a changé ?
La portée symbolique de cette action est devenue plus forte, elle a changé de sens je crois. Quelques jours après le 13 novembre, je me suis rendue sur la place de la République, un lieu que j’adore, dont la symbolique compte beaucoup pour moi. J’y ai libéré des cœurs rouges, et j’ai senti que tout le monde avait besoin de voir quelque chose de joli, qui réchauffe. C’était un appel d’air. En plus, le vent ce jour-là a porté tous les cœurs vers le Bataclan, où ceux qui se recueillaient les ont vu arriver, et sont remontés à la source. Je me suis retrouvée entourée de plusieurs centaines de personnes.
C’est en effet très fédérateur et plein de poésie ! L’art a-t-il toujours été présent dans ta vie ?
En réalité, ce n’est qu’à la trentaine que j’ai commencé à explorer l’expression artistique. Il me fallait trouver un moyen, un langage, pour exprimer tout un tas de choses qui restaient coincées en moi. J’ai donc expérimenté la peinture, le dessin, les performances…mais avant cela, je n’avais jamais touché un pinceau ! Aujourd’hui, je ne quitte pas mon carnet de croquis, et je dessine les inconnus dans le métro.
Concrètement, quelle est la logistique derrière ces performances ?
J’entends parfois des esprits chagrins me dire « Trop facile ce que tu fais… » ce qui me fait doucement rigoler. En réalité, il faut des jours de travail en amont. Déjà, il s’agit de repérer les bouches propices (toutes ne le sont pas, de par la puissance du souffle, la situation..). Il peut y avoir des travaux, ou bien une météo défavorable qui nécessite un changement de programme.
Tu fais du repérage de bouches de métro ?
Oui, je passe des soirées entières à Velib à tenter de trouver les meilleurs « spots » ! Il faut aussi commander la bonne quantité de papiers au bon fournisseur et s’assurer de les avoir en temps et en heure. Enfin, chaque kilo de confetti demande un long brassage très physique pour séparer les papillons qui arrivent en gros paquets agglomérés (comme des jeux de cartes). Pour 30 minutes de performance, il faut 5 à 10 kilos de confettis.
Quels sont tes spots préférés, justement ?
J’aime beaucoup la bouche qui se trouve devant le Moulin Rouge, celle de la place de la Mairie du 4ème et aussi celle de la place Michel Debré, juste à côté du centaure de César.
Les "happynings" sont-ils mis en scène ?
Oui, de façon assez légère. C’est une forme de protection, parce que je peux vite me sentir envahie, oppressée par les ressentis des autres, surtout depuis les performances post-attentats. Ça permet d’imposer une petite distance. Je porte une couronne de fleurs (que je confectionne moi-même), parfois un panneau sur le dos avec l’inscription « Haut les cœurs », et puis je « distille »les confettis depuis une lingère en osier, souvenir d'une série d'émissions radiophoniques enregistrées dans des lavomatiques.
Tu es seule pour cette performance, mais pour rendre compte de l’expérience, il faut des photos, des caméras…
Oui, c’est une démarche personnelle totalement ouverte au collectif. Moi je ne peux faire qu’une chose pendant la performance, mes mains sont prises ! D’où l’importance du hashtag #FlyingProject qui me permet de suivre les images relayées par ceux qui sont là au moment de l’action. Et puis surtout, le projet est beaucoup plus fort que ma personne, je suis un vecteur, j’ai juste eu une bonne idée. Ce qui compte c’est le #FlyingProject et ce qu’il provoque chez les autres.
Tu lances les papillons vers le ciel, et tu me parlais de rituel tout à l’heure, la spiritualité est-elle présente dans ton imaginaire artistique et personnel ? Est-ce important pour toi de lever le nez et de se connecter aux éléments naturels ?
Oui, je crois que je suis sur un chemin spirituel. J’ai toujours été sensible à la force symbolique des rituels, aux éléments naturels. Pour le #FlyingProject, je m’inspire du vent, de la bourrasque, mais aussi des murmurations d’oiseaux. J’ai besoin de donner du sens aux choses. Cela m’a même menée dans les pas d’une chamane en Mongolie !
La bouche (de métro), le souffle, les murmurations… on est toujours et encore dans l’expression. Aujourd’hui, quel serait ton rêve d’expression artistique ultime ?
Devenir un JR au féminin, être dans le programme officiel - ou même le off - de la Nuit Blanche 2017…et pouvoir acheter des kilos de paillettes biodégradables ! Je les distillerais à travers toute la ville et chacun pourrait s’émerveiller de ces poussières d’étoiles.
Et pour finir, histoire d’inspirer nos lecteurs, quels sont tes lieux culturels préférés à Paris et en province ?
Je suis fan du dernier étage du musée d’Orsay : je peux rester des heures en admiration, absorbée par la Pie de Monet. J’adore le musée Marmottan-Monet : l’exposition actuelle est superbe ! Enfin, à Nantes, j’aimerais beaucoup collaborer avec les Machines de l’île, un magnifique projet collectif, ludique, qui joue sur l’appropriation de l’art par les habitants.
> Pour savoir quand et où auront lieu les prochains happynings, suivez Anne sur Instagram, sur Facebook, ou sur son site. Quelques scoops pour les lecteurs de « Tartines de Culture » : une libération est prévue le 1er janvier 2017, pour lancer de belles intentions vers le ciel en guise de bonnes résolutions, une autre à la Saint Valentin, et une autre le 20 mars, pour célébrer l’arrivée du printemps. Et merci à Nathalie Séroux pour la photo d'Anne en pleine action!
Propos recueillis par Sonia Zannad / Mes sorties culture
Ecrivez à la rédaction : szannad@messortiesculture.com
MSC : Quelle est la genèse du #FlyingProject ? Quelles rencontres, quels événements t’ont menée à ces performances que tu nommes si joliment « happynings » ?
AC : J’ai parcouru tout un chemin vers l’expression, celle de soi et celle des autres. Mon premier métier, c’est interprète en langue des signes. Un jour, j’ai réalisé que le monde du métro était un monde sourd et muet, alors j’ai commencé à y distribuer des petits mots, les «Textopolitains» un genre de sms à l’ancienne, manuscrits. J’ai toujours aimé le coté américain des compliments gratuits, des « random acts of kindness ». L’Europe, à côté, c’est tellement froid ! J’ai donc imaginé un genre de cinéma muet dans lequel on s’échangeait des petits mots…et j’ai même rencontré de cette façon des gens qui sont devenus mes amis ! Les Textopolitains ont d’ailleurs été publiés sous forme de petits carnets avec des mots à détacher, afin que tout le monde puisse jouer. L’expression est aussi au cœur de mon métier actuel : je suis journaliste radio et réalisatrice TV. J’ai longtemps travaillé sur le thème des blessures visibles et invisibles, les gueules cassées, le syndrome post-traumatique.
Des sujets pas spécialement légers…
En effet. Un jour, en 2013, je suis allée voir une pièce qui évoque justement l’impossible retour de guerre, « Woyzeck » d’après Georg Buchner, mis en scène par Jean-Pierre Baro. A la fin de la pièce, une pluie de paillettes rouges – symbolisant le sang - a été propulsée dans la salle par de gros ventilateurs. Pour moi ça a été le déclic, j’ai senti mon cœur s’ouvrir ! Je me suis immédiatement emparée des paillettes retombées au sol pour jouer avec et j’ai commencé à chercher comment explorer ce procédé et le mettre au service de l’expression. J’ai perçu tout de suite que c’était un moyen de transformer la boue en or, le trauma en vision artistique.
Et là, tu penses aux bouches (muettes) du métro !
Exactement. Ces bouches ont un côté Marylin, elles soulèvent les jupes des filles, elles sont les poumons du métro, et enfin elles aident les sans-abris à se réchauffer. J’utilise l’air de leur soufflerie pour propulser mes confettis.
C’est donc un geste écologique ?
Totalement, je pratique un art irréprochable, qui épargne la planète ! Mes papillons et mes cœurs en papier sont entièrement biodégradables. J’utilise l’air des bouches de métro, donc ce qui est déjà là : pour moi c’est l’essence même du street art. D’ailleurs les graffeurs sont bluffés : sur la place de la République, certains ont même salué le côté éphémère et propre du procédé. Je suis en quête de paillettes biodégradables, ça existe aux Etats-Unis, mais pour le moment c’est hors de prix. J’ai utilisé des paillettes au tout début, mais en petite quantité, pour des événements à petite échelle, et dans des lieux où il était facile de les collecter pour les jeter.
Quelles sont les réactions des gens quand tu libères des papillons ?
Il y a des questions qui reviennent souvent : est-ce que vous avez le droit ? Pourquoi vous faites ça ? Or ces performances ont lieu dans le silence. L’objectif c’est que chacun s’approprie ce moment, trouve son message. En général, les badauds passent par plusieurs « états » : d’abord, la résistance, issue d’un conditionnement social très fort. Puis ils se laissent toucher (au propre et au figuré) et commencent à jouer, à avoir envie de participer. Je prévois toujours un « bouquet final », avec des papillons destinés à être semés au vent par le public. Cette performance est composée de 3 éléments qui s’imbriquent les uns dans les autres ; ce que je fais, ce qui se passe dans le ciel, et ce que les gens font.
Et depuis les attentats, qu’est-ce qui a changé ?
La portée symbolique de cette action est devenue plus forte, elle a changé de sens je crois. Quelques jours après le 13 novembre, je me suis rendue sur la place de la République, un lieu que j’adore, dont la symbolique compte beaucoup pour moi. J’y ai libéré des cœurs rouges, et j’ai senti que tout le monde avait besoin de voir quelque chose de joli, qui réchauffe. C’était un appel d’air. En plus, le vent ce jour-là a porté tous les cœurs vers le Bataclan, où ceux qui se recueillaient les ont vu arriver, et sont remontés à la source. Je me suis retrouvée entourée de plusieurs centaines de personnes.
C’est en effet très fédérateur et plein de poésie ! L’art a-t-il toujours été présent dans ta vie ?
En réalité, ce n’est qu’à la trentaine que j’ai commencé à explorer l’expression artistique. Il me fallait trouver un moyen, un langage, pour exprimer tout un tas de choses qui restaient coincées en moi. J’ai donc expérimenté la peinture, le dessin, les performances…mais avant cela, je n’avais jamais touché un pinceau ! Aujourd’hui, je ne quitte pas mon carnet de croquis, et je dessine les inconnus dans le métro.
Concrètement, quelle est la logistique derrière ces performances ?
J’entends parfois des esprits chagrins me dire « Trop facile ce que tu fais… » ce qui me fait doucement rigoler. En réalité, il faut des jours de travail en amont. Déjà, il s’agit de repérer les bouches propices (toutes ne le sont pas, de par la puissance du souffle, la situation..). Il peut y avoir des travaux, ou bien une météo défavorable qui nécessite un changement de programme.
Tu fais du repérage de bouches de métro ?
Oui, je passe des soirées entières à Velib à tenter de trouver les meilleurs « spots » ! Il faut aussi commander la bonne quantité de papiers au bon fournisseur et s’assurer de les avoir en temps et en heure. Enfin, chaque kilo de confetti demande un long brassage très physique pour séparer les papillons qui arrivent en gros paquets agglomérés (comme des jeux de cartes). Pour 30 minutes de performance, il faut 5 à 10 kilos de confettis.
Quels sont tes spots préférés, justement ?
J’aime beaucoup la bouche qui se trouve devant le Moulin Rouge, celle de la place de la Mairie du 4ème et aussi celle de la place Michel Debré, juste à côté du centaure de César.
Les "happynings" sont-ils mis en scène ?
Oui, de façon assez légère. C’est une forme de protection, parce que je peux vite me sentir envahie, oppressée par les ressentis des autres, surtout depuis les performances post-attentats. Ça permet d’imposer une petite distance. Je porte une couronne de fleurs (que je confectionne moi-même), parfois un panneau sur le dos avec l’inscription « Haut les cœurs », et puis je « distille »les confettis depuis une lingère en osier, souvenir d'une série d'émissions radiophoniques enregistrées dans des lavomatiques.
Tu es seule pour cette performance, mais pour rendre compte de l’expérience, il faut des photos, des caméras…
Oui, c’est une démarche personnelle totalement ouverte au collectif. Moi je ne peux faire qu’une chose pendant la performance, mes mains sont prises ! D’où l’importance du hashtag #FlyingProject qui me permet de suivre les images relayées par ceux qui sont là au moment de l’action. Et puis surtout, le projet est beaucoup plus fort que ma personne, je suis un vecteur, j’ai juste eu une bonne idée. Ce qui compte c’est le #FlyingProject et ce qu’il provoque chez les autres.
Tu lances les papillons vers le ciel, et tu me parlais de rituel tout à l’heure, la spiritualité est-elle présente dans ton imaginaire artistique et personnel ? Est-ce important pour toi de lever le nez et de se connecter aux éléments naturels ?
Oui, je crois que je suis sur un chemin spirituel. J’ai toujours été sensible à la force symbolique des rituels, aux éléments naturels. Pour le #FlyingProject, je m’inspire du vent, de la bourrasque, mais aussi des murmurations d’oiseaux. J’ai besoin de donner du sens aux choses. Cela m’a même menée dans les pas d’une chamane en Mongolie !
La bouche (de métro), le souffle, les murmurations… on est toujours et encore dans l’expression. Aujourd’hui, quel serait ton rêve d’expression artistique ultime ?
Devenir un JR au féminin, être dans le programme officiel - ou même le off - de la Nuit Blanche 2017…et pouvoir acheter des kilos de paillettes biodégradables ! Je les distillerais à travers toute la ville et chacun pourrait s’émerveiller de ces poussières d’étoiles.
Et pour finir, histoire d’inspirer nos lecteurs, quels sont tes lieux culturels préférés à Paris et en province ?
Je suis fan du dernier étage du musée d’Orsay : je peux rester des heures en admiration, absorbée par la Pie de Monet. J’adore le musée Marmottan-Monet : l’exposition actuelle est superbe ! Enfin, à Nantes, j’aimerais beaucoup collaborer avec les Machines de l’île, un magnifique projet collectif, ludique, qui joue sur l’appropriation de l’art par les habitants.
> Pour savoir quand et où auront lieu les prochains happynings, suivez Anne sur Instagram, sur Facebook, ou sur son site. Quelques scoops pour les lecteurs de « Tartines de Culture » : une libération est prévue le 1er janvier 2017, pour lancer de belles intentions vers le ciel en guise de bonnes résolutions, une autre à la Saint Valentin, et une autre le 20 mars, pour célébrer l’arrivée du printemps. Et merci à Nathalie Séroux pour la photo d'Anne en pleine action!
Propos recueillis par Sonia Zannad / Mes sorties culture
Ecrivez à la rédaction : szannad@messortiesculture.com