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Albert Marquet (27 mars 1875 - 13 juin 1947), Naples, le voilier, 1909
Le
13 August 2019,
Albert Marquet,
peintre prolifique, a laissé quelques portraits et natures mortes, un certain
nombre de nus mais surtout des peintures de paysages, naturels ou urbains, avec
une forte présence de l'eau, mer ou rivière.
L’eau, dans les tableaux de Marquet, est… vraiment liquide, avec une vraie impression d'eau, et dans certains cas presque transparente. Les reflets peints, cette impression de transparence, font qu’on a envie d’y plonger. Marquet a été un grand voyageur, et partout où il a voyagé, il nous a laissé, quand cela était possible, une empreinte liquide.
Début 1909, Marquet est à Hambourg où Matisse lui a fourni des contacts. Il visite les musées de Berlin, Dresde et Munich. Puis il repart dès le mois de juin pour Naples — où il fait l'ascension du Vésuve — et la Sicile, puis en septembre pour Tanger.
Mais juste avant ça…
En 1908, il se laisse tenter par des plaisirs coquins, fréquentant les maisons closes. Durant l'hiver 1908-1909, il renoue avec l'étude du nu. Parmi ses modèles, Ernestine Bazin est une jeune femme vive et délurée. Bien qu'il ne semble pas éprouver beaucoup d'amour pour elle, ils resteront en ménage jusqu'en 1922, Marquet conservant par ailleurs sa liberté. Elle lui inspire des toiles où l’érotisme est flagrant, toiles qui détonnent par rapport au reste de son oeuvre.
Il découvre l'Algérie en 1920, y rencontrant son épouse. Dès son mariage en 1923 et jusqu’à sa mort en 1947, sa femme l’a accompagné dans ses tribulations. Ce tableau de 1909 semble à l’image de tous les tableaux peints lors de ses nombreux voyages avec son épouse…
L'exposition "Marquet, La méditerranée d'une rive à l'autre" s'attarde volontiers sur les voyages du couple Marquet, et propose une regard d'ensemble sur le liens étroits unissant le peintre à la méditerranée, qui est, pendant plusieurs décennies, l'une de ses principales sources d'eau... et d'inspiration.
Si vous passez dans les parages du Musée Paul Valéry à Sète, n'hésitez surtout pas à aller voir l'exposition "Marquet, La méditerranée d'une rive à l'autre".
Quant à votre rédacteur, en cet été chaud, il ne peut que vous souhaiter "bonne baignade" !
L’eau, dans les tableaux de Marquet, est… vraiment liquide, avec une vraie impression d'eau, et dans certains cas presque transparente. Les reflets peints, cette impression de transparence, font qu’on a envie d’y plonger. Marquet a été un grand voyageur, et partout où il a voyagé, il nous a laissé, quand cela était possible, une empreinte liquide.
Début 1909, Marquet est à Hambourg où Matisse lui a fourni des contacts. Il visite les musées de Berlin, Dresde et Munich. Puis il repart dès le mois de juin pour Naples — où il fait l'ascension du Vésuve — et la Sicile, puis en septembre pour Tanger.
Mais juste avant ça…
En 1908, il se laisse tenter par des plaisirs coquins, fréquentant les maisons closes. Durant l'hiver 1908-1909, il renoue avec l'étude du nu. Parmi ses modèles, Ernestine Bazin est une jeune femme vive et délurée. Bien qu'il ne semble pas éprouver beaucoup d'amour pour elle, ils resteront en ménage jusqu'en 1922, Marquet conservant par ailleurs sa liberté. Elle lui inspire des toiles où l’érotisme est flagrant, toiles qui détonnent par rapport au reste de son oeuvre.
Il découvre l'Algérie en 1920, y rencontrant son épouse. Dès son mariage en 1923 et jusqu’à sa mort en 1947, sa femme l’a accompagné dans ses tribulations. Ce tableau de 1909 semble à l’image de tous les tableaux peints lors de ses nombreux voyages avec son épouse…
L'exposition "Marquet, La méditerranée d'une rive à l'autre" s'attarde volontiers sur les voyages du couple Marquet, et propose une regard d'ensemble sur le liens étroits unissant le peintre à la méditerranée, qui est, pendant plusieurs décennies, l'une de ses principales sources d'eau... et d'inspiration.
Si vous passez dans les parages du Musée Paul Valéry à Sète, n'hésitez surtout pas à aller voir l'exposition "Marquet, La méditerranée d'une rive à l'autre".
Quant à votre rédacteur, en cet été chaud, il ne peut que vous souhaiter "bonne baignade" !