Credits image :
Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875) Un moulin à vent, à Etretat, Musée du Louvre
Le
22 October 2019,
Depuis "Les Roses Blanches"...
Léon Raiter est né à Bucarest en 1893. Son père est accordéoniste et lui apprend à en jouer. Plus tard, le jeune Léon se perfectionne dans une école de musique. Il arrive à Paris… et compose des musiques qui connaissent un beau succès : le système est simple, il écrit, interprète et s'accompagne à l'accordéon. Il plaît beaucoup et enregistre à la radio et en maison de disques.
En 1928, il anime plusieurs émissions de radio et est à la recherche d'interprètes pour ses chansons. Un soir, il se rend au Caveau de la République où se produit Berthe Sylva. Il a le coup de foudre et lui propose les "Roses blanches", qu'elle interprète à la radio. Le succès est immense auprès des auditeurs...
Voici quelques succès de Léon Raiter : Java du piano à bretelles, Le jour de Saint-Pépin, La rue de la manutention et son célèbre Tango du chat..... mais aussi Meunier tu dors !
... à "Meunier tu dors"...
Avant de faire marcher son moulin, le meunier regarde la girouette pour voir la direction du vent. Ensuite, il le tourne pour mettre les ailes face au vent. Si les ailes tournent trop vite, c'est dangereux. Une cloche (sonnant à chaque tour) permet au meunier d'évaluer la vitesse de son moulin. Trop vite, il y a des risques d'explosion dus aux particules de farine, de poussières et autres en suspension dans l'air et au fait que les meules contenant du silex peuvent engendrer des étincelles.
"Meunier tu dors" est une comptine du patrimoine francophone tirée d'une chanson de Léon Raiter. Elle illustre aussi la tâche difficile qui attend le meunier du moulin à vent : il lui faut travailler 24 heures sur 24 pour profiter du vent, et il doit surveiller sans cesse les caprices du vent pour changer l'orientation des ailes au besoin.
Meunier tu dors, ton moulin, ton moulin va trop vite
Meunier tu dors, ton moulin, ton moulin va trop fort
Ton moulin, ton moulin va trop vite
Ton moulin, ton moulin va trop fort
Ton moulin, ton moulin va trop vite
Ton moulin, ton moulin va trop fort
Meunier tu dors, et le vent souffle souffle
Meunier tu dors, et le vent souffle fort
Les nuages, les nuages viennent vite,
Et l'orage et l'orage gronde fort !
Les nuages, les nuages viennent vite,
Et l'orage et l'orage gronde fort !
Le vent du Nord a déchiré la toile
Meunier, tu dors, ton moulin est bien mort
Léon Raiter meurt le 5 juin 1978 à Paris.
... au Musée du Louvre
Jean-Baptiste Corot aime les paysages. Les moulins en font souvent partie, comme le tableau ci-dessus.
Dans vos balades, n’hésitez pas à aller visiter les moulins parsemés en France, un peu partout, soigneusement entretenus : à blé, à huile, à noix… et, bien sûr, le Musée du Louvre.
Votre rédacteur vous laisse en musique, d'abord tristement avec les immenses et si magnifiques "Roses Blanches" de Berthe Sylva, et bien sûr "Meunier tu dors"
en entier !
Quant à votre rédacteur, il préfère les "Moulins de mon cœur" de Michel Legrand.
Comme quoi les moulins mènent à tout…. à la joie, l'amour, la peine, la musique, la peinture.... Laissez vous porter par leurs ailes !
Léon Raiter est né à Bucarest en 1893. Son père est accordéoniste et lui apprend à en jouer. Plus tard, le jeune Léon se perfectionne dans une école de musique. Il arrive à Paris… et compose des musiques qui connaissent un beau succès : le système est simple, il écrit, interprète et s'accompagne à l'accordéon. Il plaît beaucoup et enregistre à la radio et en maison de disques.
En 1928, il anime plusieurs émissions de radio et est à la recherche d'interprètes pour ses chansons. Un soir, il se rend au Caveau de la République où se produit Berthe Sylva. Il a le coup de foudre et lui propose les "Roses blanches", qu'elle interprète à la radio. Le succès est immense auprès des auditeurs...
Voici quelques succès de Léon Raiter : Java du piano à bretelles, Le jour de Saint-Pépin, La rue de la manutention et son célèbre Tango du chat..... mais aussi Meunier tu dors !
... à "Meunier tu dors"...
Avant de faire marcher son moulin, le meunier regarde la girouette pour voir la direction du vent. Ensuite, il le tourne pour mettre les ailes face au vent. Si les ailes tournent trop vite, c'est dangereux. Une cloche (sonnant à chaque tour) permet au meunier d'évaluer la vitesse de son moulin. Trop vite, il y a des risques d'explosion dus aux particules de farine, de poussières et autres en suspension dans l'air et au fait que les meules contenant du silex peuvent engendrer des étincelles.
"Meunier tu dors" est une comptine du patrimoine francophone tirée d'une chanson de Léon Raiter. Elle illustre aussi la tâche difficile qui attend le meunier du moulin à vent : il lui faut travailler 24 heures sur 24 pour profiter du vent, et il doit surveiller sans cesse les caprices du vent pour changer l'orientation des ailes au besoin.
Meunier tu dors, ton moulin, ton moulin va trop vite
Meunier tu dors, ton moulin, ton moulin va trop fort
Ton moulin, ton moulin va trop vite
Ton moulin, ton moulin va trop fort
Ton moulin, ton moulin va trop vite
Ton moulin, ton moulin va trop fort
Meunier tu dors, et le vent souffle souffle
Meunier tu dors, et le vent souffle fort
Les nuages, les nuages viennent vite,
Et l'orage et l'orage gronde fort !
Les nuages, les nuages viennent vite,
Et l'orage et l'orage gronde fort !
Le vent du Nord a déchiré la toile
Meunier, tu dors, ton moulin est bien mort
Léon Raiter meurt le 5 juin 1978 à Paris.
... au Musée du Louvre
Jean-Baptiste Corot aime les paysages. Les moulins en font souvent partie, comme le tableau ci-dessus.
Dans vos balades, n’hésitez pas à aller visiter les moulins parsemés en France, un peu partout, soigneusement entretenus : à blé, à huile, à noix… et, bien sûr, le Musée du Louvre.
Votre rédacteur vous laisse en musique, d'abord tristement avec les immenses et si magnifiques "Roses Blanches" de Berthe Sylva, et bien sûr "Meunier tu dors"
en entier !
Quant à votre rédacteur, il préfère les "Moulins de mon cœur" de Michel Legrand.
Comme quoi les moulins mènent à tout…. à la joie, l'amour, la peine, la musique, la peinture.... Laissez vous porter par leurs ailes !
