
Le
7 February 2025,
C'est une affiche célèbre, déclinée à l'infini sur les souvenirs de Paris et en particulier sur la butte Montmartre : elle date de 1892, et on la doit au peintre, dessinateur, affichiste et illustrateur Henri de Toulouse-Lautrec, que l'on surnommai "l'âme de Montmartre", tant il connaissait bien le quartier, dont il fréquentait les cabarets et les maisons closes.
Cette affiche publicitaire vante les spectacles du Moulin-Rouge, qui dès son ouverture, le 5 octobre 1889, est devenu le plus moderne des cabarets de Paris. On y voit une danseuse de cancan blonde dans ses jupons à froufrous caractéristiques, celle que l'on surnommait "La Goulue". Ancienne blanchisseuse, elle devint une vedette du cabaret.
Or, Lautrec était un habitué du lieu : il y allait presque tous les soirs pour dessiner, croquer les spectateurs et les artistes sur le vif, et aussi pour voir ses amis, dans cet espace à part où toutes les originalités étaient permises.
Très graphique, la composition est efficace, avec la danseuse au centre, en majesté, dont le chemisier rouge et les bas de la même couleur se détachent dans un ensemble dominé par un jaune éclatant ; à l'arrière plan, les silhouettes des spectateurs comme en ombres chinoises ; et au premier plan un étrange personnage en chapeau haut de forme : c'est en réalité un danseur et contorsionniste du cabaret que l'on surnommait Valentin le Désossé.
Avec cette affiche qui fut abondamment volée dès son apparition dans les rues parisiennes, Toulouse-Lautrec immortalise la vie festive de Montmartre à la fi n du 19e siècle, entretenant une légende et un imaginaire qui continuent de séduire les visiteurs du monde entier.
Mes Sorties Culture / Sonia Zannad
Ecrivez à la rédaction : szannad@messortiesculture.com
Cette affiche publicitaire vante les spectacles du Moulin-Rouge, qui dès son ouverture, le 5 octobre 1889, est devenu le plus moderne des cabarets de Paris. On y voit une danseuse de cancan blonde dans ses jupons à froufrous caractéristiques, celle que l'on surnommait "La Goulue". Ancienne blanchisseuse, elle devint une vedette du cabaret.
Or, Lautrec était un habitué du lieu : il y allait presque tous les soirs pour dessiner, croquer les spectateurs et les artistes sur le vif, et aussi pour voir ses amis, dans cet espace à part où toutes les originalités étaient permises.
Très graphique, la composition est efficace, avec la danseuse au centre, en majesté, dont le chemisier rouge et les bas de la même couleur se détachent dans un ensemble dominé par un jaune éclatant ; à l'arrière plan, les silhouettes des spectateurs comme en ombres chinoises ; et au premier plan un étrange personnage en chapeau haut de forme : c'est en réalité un danseur et contorsionniste du cabaret que l'on surnommait Valentin le Désossé.
Avec cette affiche qui fut abondamment volée dès son apparition dans les rues parisiennes, Toulouse-Lautrec immortalise la vie festive de Montmartre à la fi n du 19e siècle, entretenant une légende et un imaginaire qui continuent de séduire les visiteurs du monde entier.
Mes Sorties Culture / Sonia Zannad
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