Credits image :
© Adeyemi Adegbesan
Le
16 June 2020,
Yung Yemi, de son vrai nom
Adeyemi Adegbesan, est un artiste d'origine nigériane, vivant à Toronto, dont
l’œuvre veut amener le spectateur à s’interroger sur l’identité noire. Ses
photos nous interrogent sur l’image de la peau noire à travers les périodes
précoloniales - coloniales - actuelles et futures, entre les différentes
régions, religions et catégories sociales.
En tant que travailleur auprès des jeunes pendant 10 ans, il a vu des jeunes noirs frustrés par une représentation fausse et généralisée de leur histoire et de leur culture dans les médias grand public. Notre monde oppose continuellement la richesse des expériences noires et une image stéréotypée de la "noirceur". A travers son travail, il veut mettre en lumière la richesse du patrimoine africain et s’en inspire pour créer des portraits afro-futuristes qui incarnent l’histoire, l’avenir et la culture en un seul. Ainsi il rend hommage à la diaspora africaine et à l'iconographie africaine. Jouant avec des thèmes de l'afro-futurisme, de la science-fiction et de la fantaisie, Yung Yemi crée des portraits surnaturels.
Ses images fusionnent des icônes de parures africaines, de la culture populaire et de la science-fiction pour créer des portraits puissants de modèles noirs. Forts et dignes, ils invitent le spectateur à absorber leur complexité et leur richesse. Ankhs (un ancien symbole hiéroglyphique égyptien) et les logos sportifs évoquent à la fois le passé et le présent, tandis que les appareils électroniques suggèrent la technologie du futur.
En regardant ses portraits, on peut ressentir le poids de l'expérience, des hypothèses et de l'histoire qu’ils portent eux comme une armure et qui les protégerait tout autant qu’elle leur pèserait. Voyageurs du passé autant que du présent et du futur, ils nous rendent visible le temps comme un continuum. En créant un monde afro-futuriste peuplé de personnages fascinants et uniques, guidés par leur héritage culturel marié à la technologie, Yung Yemi interroge la richesse des expériences noires et le pouvoir qui est en chacun de nous de réinventer les récits d’une histoire qui a été modifiée, cachée puis oubliée.
Yung Yemi expose depuis 2014, au Canada et aux Etats-Unis.
La première photo, "Django Jane" (2018), est un portrait de la musicienne américaine Janelle Monae. La seconde photo, “Oshun” (2018), s’inspire de la déesse nigériane du même nom.
En tant que travailleur auprès des jeunes pendant 10 ans, il a vu des jeunes noirs frustrés par une représentation fausse et généralisée de leur histoire et de leur culture dans les médias grand public. Notre monde oppose continuellement la richesse des expériences noires et une image stéréotypée de la "noirceur". A travers son travail, il veut mettre en lumière la richesse du patrimoine africain et s’en inspire pour créer des portraits afro-futuristes qui incarnent l’histoire, l’avenir et la culture en un seul. Ainsi il rend hommage à la diaspora africaine et à l'iconographie africaine. Jouant avec des thèmes de l'afro-futurisme, de la science-fiction et de la fantaisie, Yung Yemi crée des portraits surnaturels.
Ses images fusionnent des icônes de parures africaines, de la culture populaire et de la science-fiction pour créer des portraits puissants de modèles noirs. Forts et dignes, ils invitent le spectateur à absorber leur complexité et leur richesse. Ankhs (un ancien symbole hiéroglyphique égyptien) et les logos sportifs évoquent à la fois le passé et le présent, tandis que les appareils électroniques suggèrent la technologie du futur.
En regardant ses portraits, on peut ressentir le poids de l'expérience, des hypothèses et de l'histoire qu’ils portent eux comme une armure et qui les protégerait tout autant qu’elle leur pèserait. Voyageurs du passé autant que du présent et du futur, ils nous rendent visible le temps comme un continuum. En créant un monde afro-futuriste peuplé de personnages fascinants et uniques, guidés par leur héritage culturel marié à la technologie, Yung Yemi interroge la richesse des expériences noires et le pouvoir qui est en chacun de nous de réinventer les récits d’une histoire qui a été modifiée, cachée puis oubliée.
Yung Yemi expose depuis 2014, au Canada et aux Etats-Unis.
La première photo, "Django Jane" (2018), est un portrait de la musicienne américaine Janelle Monae. La seconde photo, “Oshun” (2018), s’inspire de la déesse nigériane du même nom.
