Le
5 October 2024,
Andrea Lo Rosso, italien de 60 ans, a certainement vécu avec une toile authentique de Picasso sans le savoir. Son père Luigi, brocanteur de métier, avait ramené la toile chez lui en 1962, après avoir vidé la cave d'une maison à Capri. Le tableau a ensuite trôné dans le salon pendant des décennies. Il s'agirait du portrait de Dora Maar, artiste franco-croate qui fut la muse et la maîtresse de Pablo Picasso.
Andrea Lo Rosso tient un bar à Pompéi et depuis que la nouvelle s'est répandue, son téléphone n'arrête pas de sonner. Des amis, des parents amis, parents et connaissances lui demandent si les informations diffusées en ligne et sur les réseaux sociaux sont vraies.
Un graphologue milanais très réputé a déjà confirmé la signature – c'est d'ailleurs cette signature particulière qui avait mis la puce à l'oreille à Andrea, qui avait repéré une signature similaire sur les toiles de Picasso dans l'encyclopédie de l'art offerte par sa tante.
Ce tableau est estimé à six millions d'euros et pourrait atteindre le double si le sceau de la Fondation Picasso y est apposé.
Andrea Lo Rosso témoigne : "Quand mère l'a accroché au mur pour décorer la maison, en le rebaptisant « la gargouille » à cause de l'étrangeté du visage de la femme, je n'étais pas encore né. Il y avait deux toiles récupérées dans la décharge de Capri. Mais une seule était signée Picasso. Les deux étaient recouvertes de terre et de chaux et ma mère les a étalées sur le sol, en les lavant avec du détergent, comme s'il s'agissait d'un tapis…"
Même si de nombreux faux circulent, il se pourrait bien que ce portrait n'en soit pas un, d'autant que Picasso a passé beaucoup de temps à Capri dans les années 1950!
Andrea Lo Rosso tient un bar à Pompéi et depuis que la nouvelle s'est répandue, son téléphone n'arrête pas de sonner. Des amis, des parents amis, parents et connaissances lui demandent si les informations diffusées en ligne et sur les réseaux sociaux sont vraies.
Un graphologue milanais très réputé a déjà confirmé la signature – c'est d'ailleurs cette signature particulière qui avait mis la puce à l'oreille à Andrea, qui avait repéré une signature similaire sur les toiles de Picasso dans l'encyclopédie de l'art offerte par sa tante.
Ce tableau est estimé à six millions d'euros et pourrait atteindre le double si le sceau de la Fondation Picasso y est apposé.
Andrea Lo Rosso témoigne : "Quand mère l'a accroché au mur pour décorer la maison, en le rebaptisant « la gargouille » à cause de l'étrangeté du visage de la femme, je n'étais pas encore né. Il y avait deux toiles récupérées dans la décharge de Capri. Mais une seule était signée Picasso. Les deux étaient recouvertes de terre et de chaux et ma mère les a étalées sur le sol, en les lavant avec du détergent, comme s'il s'agissait d'un tapis…"
Même si de nombreux faux circulent, il se pourrait bien que ce portrait n'en soit pas un, d'autant que Picasso a passé beaucoup de temps à Capri dans les années 1950!