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"The Problem We All Live With" by Norman Rockwell (1894-1978). Oil on canvas, 1963. Norman Rockwell Museum in Stockbridge, Massachusetts.
Le
14 November 2016,
Ruby Bridges Première enfant afro-américaine à intégrer une école primaire réservée aux blancs.
14 Novembre 1960, Ruby Briges agée de 6 ans, se rend pour la 1ère fois a l’école, sous escorte du FBI.
Ruby Bridges Hall, née Ruby Nell Bridges le 4 septembre 1954, fut la première enfant afro-américaine à intégrer une école primaire réservée aux blancs en Louisiane, et ce sous escorte des agents Fédéraux des Etats Unis.
En novembre 1960, alors qu’elle avait six ans, ses parents répondirent à un appel du NAACP et acceptèrent que leur fille participe à l’intégration du nouveau système scolaire de La Nouvelle-Orléans.
Face a l’immense majorités des blancs qui s’opposaient à ce que des noirs intègrent le système scolaire réservé aux blancs, elle eu besoin de protection policière pour se rendre à l’école.
Mais, comme les officiers locaux et de l’État La Nouvelle-Orléans refusaient de la protéger, elle se fit accompagner par des marshall fédéraux.
Sa mère lui avait dit qu’il « pourrait y avoir beaucoup de monde près de cette nouvelle école », mais à part cela, elle n’avait pas été prévenue de la foule de racistes enragés qu’elle devrait franchir pour atteindre l’école.
Comme elle le décrit, « dans la voiture, je pouvais voir la foule, mais puisque je vivais à La Nouvelle-Orléans, je croyais que c’était mardi gras. Il y avait une grande foule de personnes près de l’école. Elles lançaient des choses et me criaient dessus, mais ce type de choses arrivait à La Nouvelle-Orléans au Mardi Gras ».
Son premier jour d’école, le 14 novembre 1960, quand Ruby arriva à l’école, des parents blancs entrèrent aussi et sortirent leurs enfants de l’établissement.
Tous les enseignants refusèrent également de faire cours tant qu’il y aurait une enfant noire dans l’école. Seule Barbara Henry, une enseignante qui était originaire de Boston au Massachusetts, accepta de faire la classe à Ruby.
Pendant un an, Mme Henry enseigna donc uniquement à Ruby, « comme si elle enseignait à une classe entière ».
Face aux multiples menaces de mort, et même d’empoisonnement, Ruby ne mangea pas à la cantine et fut exceptionnellement autorisée à ramener sa propre gamelle de chez elle tous les jours. Quelqu’un accrocha même une jour devant l’école un mini cercueil en bois contenant une poupée noire.
La famille de Ruby souffrit de sa décision de l’envoyer à la William Frantz Elementary : son père perdit son emploi et ses grands-parents, qui étaient des agriculteurs du Mississippi, furent chassés de leurs terres.
Ruby Bridges vit toujours à La Nouvelle-Orléans. Elle est aujourd’hui la porte-parole de la Ruby Bridges Foundation, une association fondée en 1999 pour promouvoir « les valeurs de la tolérance, du respect et de l’appréciation des différences ».
Le 27 octobre 2006, la ville d’Alameda, en Californie, a dédié une nouvelle école élémentaire à Ruby Bridges et a fait une proclamation en son honneur.
Norman Rockwell en a tiré un célèbre tableau.
14 Novembre 1960, Ruby Briges agée de 6 ans, se rend pour la 1ère fois a l’école, sous escorte du FBI.
Ruby Bridges Hall, née Ruby Nell Bridges le 4 septembre 1954, fut la première enfant afro-américaine à intégrer une école primaire réservée aux blancs en Louisiane, et ce sous escorte des agents Fédéraux des Etats Unis.
En novembre 1960, alors qu’elle avait six ans, ses parents répondirent à un appel du NAACP et acceptèrent que leur fille participe à l’intégration du nouveau système scolaire de La Nouvelle-Orléans.
Face a l’immense majorités des blancs qui s’opposaient à ce que des noirs intègrent le système scolaire réservé aux blancs, elle eu besoin de protection policière pour se rendre à l’école.
Mais, comme les officiers locaux et de l’État La Nouvelle-Orléans refusaient de la protéger, elle se fit accompagner par des marshall fédéraux.
Sa mère lui avait dit qu’il « pourrait y avoir beaucoup de monde près de cette nouvelle école », mais à part cela, elle n’avait pas été prévenue de la foule de racistes enragés qu’elle devrait franchir pour atteindre l’école.
Comme elle le décrit, « dans la voiture, je pouvais voir la foule, mais puisque je vivais à La Nouvelle-Orléans, je croyais que c’était mardi gras. Il y avait une grande foule de personnes près de l’école. Elles lançaient des choses et me criaient dessus, mais ce type de choses arrivait à La Nouvelle-Orléans au Mardi Gras ».
Son premier jour d’école, le 14 novembre 1960, quand Ruby arriva à l’école, des parents blancs entrèrent aussi et sortirent leurs enfants de l’établissement.
Tous les enseignants refusèrent également de faire cours tant qu’il y aurait une enfant noire dans l’école. Seule Barbara Henry, une enseignante qui était originaire de Boston au Massachusetts, accepta de faire la classe à Ruby.
Pendant un an, Mme Henry enseigna donc uniquement à Ruby, « comme si elle enseignait à une classe entière ».
Face aux multiples menaces de mort, et même d’empoisonnement, Ruby ne mangea pas à la cantine et fut exceptionnellement autorisée à ramener sa propre gamelle de chez elle tous les jours. Quelqu’un accrocha même une jour devant l’école un mini cercueil en bois contenant une poupée noire.
La famille de Ruby souffrit de sa décision de l’envoyer à la William Frantz Elementary : son père perdit son emploi et ses grands-parents, qui étaient des agriculteurs du Mississippi, furent chassés de leurs terres.
Ruby Bridges vit toujours à La Nouvelle-Orléans. Elle est aujourd’hui la porte-parole de la Ruby Bridges Foundation, une association fondée en 1999 pour promouvoir « les valeurs de la tolérance, du respect et de l’appréciation des différences ».
Le 27 octobre 2006, la ville d’Alameda, en Californie, a dédié une nouvelle école élémentaire à Ruby Bridges et a fait une proclamation en son honneur.
Norman Rockwell en a tiré un célèbre tableau.