Bleu de Prusse ou Bleu de Paris
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Le Bleu de Prusse est découvert accidentellement en 1706 par le fabricant de couleurs Johann Jacob Diesbach, en essayant de produire un pigment rouge.

Habituellement, il fait bouillir des cochenilles finement pulvérisées dans de l'eau puis il rajoute de l'alun, du sulfate de fer et de la potasse. Un jour, à court de potasse, il en emprunte à un collègue qui lui donne de la potasse contaminée avec du sang d'animal, et contenant aussi du fer, mais sous une autre forme. Quand il rajoute cette potasse il obtient d'abord du pourpre, puis un bleu profond. C’est le premier pigment synthétique moderne. 

Le nom de Bleu de Prusse pour désigner ce pigment bleu foncé apparaît pour la première fois en 1709. Dans d'autres lettres, le nom de Bleu de Berlin est utilisé. En 1725, un chimiste médecin français révèle ses secrets de fabrication et bientôt toute l'Europe est au courant. Le bleu est alors connu aussi sous le nom de Bleu de Paris.

La Grande Vague de Kanagawa ou La Vague est une célèbre estampe japonaise du peintre japonais Hokusai, publiée en 1830. Elle a été faite en plusieurs exemplaires. Il s’agit de son œuvre la plus connue. Il y utilise du Bleu de Prusse. La composition de La Vague, synthèse de l'estampe japonaise traditionnelle et de la "perspective" occidentale, lui vaut un succès immédiat au Japon et en Europe. Des exemplaires sont conservés dans plusieurs musées et à la BNF. 




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