Le
20 May 2020,
Savez vous ce qu’est l’amabie (アマビエ) ? C’est un cryptide, autrement dit un animal imaginaire dont l’existence n’est étayée par aucune preuve scientifique, comme le Yéti ou le monstre du Loch Ness.
Ici, notre amabie est un cryptide japonais. Elle a un bec d’oiseau, un corps d’écaille et est munie de trois queues de poisson. La légende dit qu’en mai 1846 cette sorte de sirène serait apparue, sortant des flots, à des humains et leur aurait dit : «Si une maladie se propage, montrez une image de moi et les malades seront guéri-es.»
A plusieurs reprises, cette légende aurait resurgi, des milliers de personnes reproduisant alors l’image de ce yôkai («monstre» ou créature fantastique) afin d’en faire leur talisman. Sa représentation est inspirée d’une estampe conservée à Kyôto (photo 1).
C’est maintenant la quatrième fois dans son histoire que le Japon se laisse saisir… par la fièvre de l’amabie. Le gouvernement lui-même utilise son image comme mascotte dans la lutte contre le Covid (photo 2). Cette lutte est d’ailleurs estampillée Ekibyô Taisan (élimination de l’épidémie), et se retrouve dans les transports (photo 3) et même dans la nourriture et les desserts (photo 4).
C’est devenue une icône reprise par de nombreux artistes japonais à travers le temps et dans de nombreux styles (photos 5 et 6).
Ici, notre amabie est un cryptide japonais. Elle a un bec d’oiseau, un corps d’écaille et est munie de trois queues de poisson. La légende dit qu’en mai 1846 cette sorte de sirène serait apparue, sortant des flots, à des humains et leur aurait dit : «Si une maladie se propage, montrez une image de moi et les malades seront guéri-es.»
A plusieurs reprises, cette légende aurait resurgi, des milliers de personnes reproduisant alors l’image de ce yôkai («monstre» ou créature fantastique) afin d’en faire leur talisman. Sa représentation est inspirée d’une estampe conservée à Kyôto (photo 1).
C’est maintenant la quatrième fois dans son histoire que le Japon se laisse saisir… par la fièvre de l’amabie. Le gouvernement lui-même utilise son image comme mascotte dans la lutte contre le Covid (photo 2). Cette lutte est d’ailleurs estampillée Ekibyô Taisan (élimination de l’épidémie), et se retrouve dans les transports (photo 3) et même dans la nourriture et les desserts (photo 4).
C’est devenue une icône reprise par de nombreux artistes japonais à travers le temps et dans de nombreux styles (photos 5 et 6).