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©Tsuguharu Foujita - Cat / Flickr : Irina
Le
6 March 2018,
Léonard
Kimura, (1575-1619) est un frère jésuite japonais. Martyr de la foi chrétienne,
il est béatifié, avec d'autres martyrs japonais, par le pape Pie IX, en
1867.
Léonard Tsuguharu Foujita (1886-1968), est un peintre, dessinateur et graveur français, d’origine japonaise, également illustrateur, céramiste, photographe, cinéaste et styliste.
Il étudie la peinture de style occidental aux Beaux-Arts de Tōkyō, obtient son diplôme en 1910 et n'a qu'une idée en tête : aller à Paris. En 1913, il débarque à Paris dans le quartier du Montparnasse… où la gloire l’attend, ainsi qu’une vie mouvementée, artistique, faite de voyages dans le monde entier, et d’aller-retour entre la France et le Japon.
Foujita s'est intéressé très tôt à l'art religieux. Il connaît parfaitement l'iconographie religieuse grâce à la découverte de ses représentations lors de ses périples en Europe, en Amérique latine, et dans la fréquentation de tous les musées internationaux.
Il se convertit au catholicisme en 1959, suite à une illumination mystique en visitant la basilique Saint-Rémi, à Reims. Il prend alors le prénom baptismal de "Léonard", en l'honneur du bienheureux Léonard Kimura, l'un des martyrs du Japon. Le prénom évoque aussi l'amour qu'il voue à l'art de Léonard de Vinci…
Son rêve est de construire un ensemble religieux autonome qui permet d'englober toutes les expressions artistiques occidentales traditionnelles. Testament artistique de l’artiste, la Chapelle Notre-Dame-de-la-Paix, dite aussi Chapelle Foujita, située à Reims, est conçue et entièrement décorée par lui entre 1965 et 1966. Elle est bénie en 1966. Léonard Foujita et sa dernière épouse Kimiyo y sont inhumés.
Le peintre fantasque y déploie son univers très personnel, mêlant sa culture japonaise aux références de la Renaissance italienne. Par exemple, cette évocation cruelle et caricaturale des péchés, éloquents échos de Pieter Brueghel l’Ancien, célèbre peintre flamand du 16e siècle. Ces grotesques grimaçants sont là pour nous rappeler la fragilité de l’existence et la nécessité de la paix…
L’année 2018 marque les 50 ans de la disparition de Léonard Foujita.
Tout au long de l’année, les occasions seront multiples pour célébrer cet artiste emblématique et (re)découvrir ses multiples talents. Un label "2018 Foujita 50 ans" a été créé comme fil rouge entre les événements notoires de cette année 2018.
Vous pouvez découvrir l'exposition Foujita au musée Maillol avec une visite guidée
Léonard Tsuguharu Foujita (1886-1968), est un peintre, dessinateur et graveur français, d’origine japonaise, également illustrateur, céramiste, photographe, cinéaste et styliste.
Il étudie la peinture de style occidental aux Beaux-Arts de Tōkyō, obtient son diplôme en 1910 et n'a qu'une idée en tête : aller à Paris. En 1913, il débarque à Paris dans le quartier du Montparnasse… où la gloire l’attend, ainsi qu’une vie mouvementée, artistique, faite de voyages dans le monde entier, et d’aller-retour entre la France et le Japon.
Foujita s'est intéressé très tôt à l'art religieux. Il connaît parfaitement l'iconographie religieuse grâce à la découverte de ses représentations lors de ses périples en Europe, en Amérique latine, et dans la fréquentation de tous les musées internationaux.
Il se convertit au catholicisme en 1959, suite à une illumination mystique en visitant la basilique Saint-Rémi, à Reims. Il prend alors le prénom baptismal de "Léonard", en l'honneur du bienheureux Léonard Kimura, l'un des martyrs du Japon. Le prénom évoque aussi l'amour qu'il voue à l'art de Léonard de Vinci…
Son rêve est de construire un ensemble religieux autonome qui permet d'englober toutes les expressions artistiques occidentales traditionnelles. Testament artistique de l’artiste, la Chapelle Notre-Dame-de-la-Paix, dite aussi Chapelle Foujita, située à Reims, est conçue et entièrement décorée par lui entre 1965 et 1966. Elle est bénie en 1966. Léonard Foujita et sa dernière épouse Kimiyo y sont inhumés.
Le peintre fantasque y déploie son univers très personnel, mêlant sa culture japonaise aux références de la Renaissance italienne. Par exemple, cette évocation cruelle et caricaturale des péchés, éloquents échos de Pieter Brueghel l’Ancien, célèbre peintre flamand du 16e siècle. Ces grotesques grimaçants sont là pour nous rappeler la fragilité de l’existence et la nécessité de la paix…
L’année 2018 marque les 50 ans de la disparition de Léonard Foujita.
Tout au long de l’année, les occasions seront multiples pour célébrer cet artiste emblématique et (re)découvrir ses multiples talents. Un label "2018 Foujita 50 ans" a été créé comme fil rouge entre les événements notoires de cette année 2018.
Vous pouvez découvrir l'exposition Foujita au musée Maillol avec une visite guidée