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Le glacis est surtout pratiqué en peinture à l'huile mais est aussi possible à l'acrylique et à l'aquarelle.

Un glacis uniforme, posé sur toute la toile, va permettre de régler l'harmonie générale du tableau. À base de jaune par exemple, il va apporter une atmosphère plus chaleureuse à l'ensemble. Plus bleuté, il contribuera à refroidir l'atmosphère. À l'aquarelle, il pourra s'agir d'un lavis gris pour poser un voile d'ombre sur le paysage.  

On peut situer ses débuts à la Renaissance, avec les Primitifs flamands tout d'abord, qui recherchaient un certain illusionnisme, puis avec les Vénitiens qui commencèrent à jouer avec la pâte (empâtement, touche, glacis).  

Le sfumato pratiqué par Léonard de Vinci (comme dans le tableau La Vierge, l’Enfant Jésus et sainte Anne, exposé au Louvre) est possible grâce à la superposition des glacis.

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